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Open data : le service public augmenté – 3. Des territoires riches de données

Publié le 21/01/2013 • Par Frédéric Ville • dans : Dossiers d'actualité

Les données qui « racontent » un territoire ne sont pas entre les mains d’une seule entité. Si chaque collectivité locale, pour son propre territoire, possède les données essentielles, d’autres intervenants, sur ce territoire, doivent compléter la démarche. C'est le cas par exemple des délégataires de service public.

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Dans une logique de territoire, il est utile que chaque collectivité cherche à augmenter le volume des données qu’elle libère. Elle peut d’abord puiser dans ses propres ressources.
Ainsi, Nantes métropole « a fait le choix d’ouvrir des données en cohérence avec la politique locale : mobilité et déplacements, environnement et culture-tourisme », explique Jean-Pierre Bailly, directeur des ressources numériques. Mais ces informations ne représentaient que 50 % de celles publiées au démarrage, les 50 % restants étant constitués de données faciles à extraire : urbanisme, citoyenneté-administration, sports et loisirs.

Les DSP en renfort – Les données des délégataires de service public peuvent-elles être mises à disposition ? Oui, si elles appartiennent par contrat au délégant, ce qui est encore assez rare. Dans le cas contraire, leur ouverture nécessite l’autorisation du délégataire, qui n’est pas obligé de le faire gratuitement. Decaux, par exemple, s’y refuserait à l’heure actuelle.

Afin d’anticiper de tels refus, collectivités et intercos ont tout intérêt à négocier des accords à l’occasion des renouvellements de contrats de DSP.
A Rennes métropole, propriétaire des données de transports depuis dix ans, obtenir cet accord n’a pas posé de problème pour le nouveau contrat 2012-2017 : Keolis continuera d’alimenter gratuitement en données la plateforme d’open data, en temps réel. L’agglomération songe par ailleurs à la publication des informations sur les déchets en partenariat avec son délégataire, Sita.

Mais des données du territoire peuvent aussi provenir d’autres administrations, de l’Etat, voire d’associations, d’entreprises…
Claire Gallon, de Libertic, douche cependant les enthousiasmes, estimant que les préfectures, par exemple, n’ont pas suivi le mouvement, même lorsqu’elles se situent sur le territoire de collectivités qui avaient initié l’open data.
« Seule la préfecture de police de Paris est engagée, fournissant aujourd’hui des informations sur les zones de stationnement, la localisation des fourrières ou les places pour personnes invalides, mais pas sur les effectifs des polices municipales. »

L’exception Paca – Existe-t-il un début de modèle ? La région Paca a entraîné dans le sillage de sa plateforme tous les partenaires de Marseille-Provence 2013 capitale européenne de la culture : la communauté urbaine, bien sûr, mais aussi les agences régionales du livre et du spectacle, Bouches-du-Rhône Tourisme, la chambre de commerce et d’industrie de Marseille, le comité régional du tourisme, le centre régional de l’information géographique, la fédération régionale des offices de tourisme, le port de Marseille, la régie culturelle régionale.

Ensuite, « l’ensemble des acteurs de Paca qui souhaiteront se joindre à ce mouvement » sont invités à le faire. La démarche de territoire est complète. Claire Gallon estime d’ailleurs que les sites regroupant des données d’associations, d’entreprises, de collectivités, etc., vont se multiplier, portés ou non par ces dernières.

Travailler ensemble – Les actuels contrats de DSP n’obligent pas les délégataires à fournir gratuitement leurs données. « Travaillons, par le biais d’Open data France, à un modèle de contrat », suggère Jean-Marie Bourgogne, directeur du programme « Montpellier territoire numérique ».

Quand les citoyens se prennent au jeu

Historiquement, l’open data était justifié par deux préoccupations : la création d’emplois par le développement de services et la transparence de la vie publique. Ce qui était moins envisagé, c’était la manière dont s’en saisiraient certains citoyens qui, ici et là, enrichissent d’eux-mêmes les données des collectivités (« crowdsourcing »), comme ces randonneurs de Loire-Atlantique lors de « cartoparties » coorganisées par le conseil général.

Selon Simon Chignard, consultant en usages du numérique, « ce qui nous manque, c’est l’application de la boucle de rétroaction : une organisation ouvre des données, qui servent ensuite à des tiers pour améliorer les actions de l’organisation… une sorte d’open data version 2 ».

Montpellier s’inscrit tout à fait dans cette logique pour la deuxième version du calculateur d’itinéraires pour personnes à mobilité réduite Handimap : « Les données de la ville doivent être complétées par celles d’autres collectivités locales ou d’opérateurs privés. D’où les sorties sur le terrain d’associations de personnes handicapées pour alimenter Open street map », explique Jean-Marie Bourgogne, directeur du programme « Montpellier territoire numérique ». Déjà, d’autres villes s’intéressent à cette démarche.

Cet article fait partie du Dossier

Open Data et réutilisation des données publiques : des promesses vertigineuses

Sommaire du dossier

  1. « L’ouverture des données ressemble à la tour de Pise »
  2. Pourquoi mettre en place une gestion publique de la data
  3. Les grandes collectivités, locomotives de l’open data
  4. Open data : « A compter du 9 juin 2024, il y a une nouvelle obligation pour tous les acteurs publics »
  5. Les données environnementales, une faille dans le pilotage de la transition écologique
  6. L’Union européenne précise les modalités de publication des données ouvertes
  7. Quand la data éclaire la politique de la ville
  8. Politique de la ville : et une, et deux, et trois « clauses data »
  9. « On croit que la Cnil n’aime pas l’échange de données, mais pas du tout ! »
  10. Charte territoriale de la donnée, mode d’emploi
  11. Culture de la donnée : zoom sur deux projets territoriaux
  12. Echange de données : ce que change la loi 3DS
  13. Respecter les standards de données en 5 points clés
  14. Données et algorithmes : une feuille de route dessine la relation Etat-collectivités
  15. Une circulaire pour une meilleure circulation des données
  16. Garantir la souveraineté de la collectivité sur ses données
  17. Garantir la transparence et l’ouverture des données publiques
  18. Dijon géolocalise ses bassins d’emploi pour mieux identifier leurs besoins
  19. Protéger les données à caractère personnel
  20. Des idées de nouveaux services foisonnent grâce à l’open data
  21. Ce qu’il faut retenir du projet de loi pour une République numérique
  22. Rennes métropole dresse un bilan nuancé de son service public de la donnée
  23. Open data et collectivités : qui fait quoi, et comment ?
  24. Open data : « Le mouvement qui s’enclenche est inéluctable » – Axelle Lemaire
  25. « L’opendata est avant tout un projet organisationnel » – Laurence Comparat
  26. Mobilité : l’échange de données est-il gagnant-gagnant ?
  27. Les alléchantes données d’Uber aiguisent l’appétit des collectivités
  28. « Voir les données comme une infrastructure est un enjeu majeur de souveraineté » – Henri Verdier
  29. Une interco pionnière dans l’ouverture des données
  30. “L’open data par défaut ne pourra pas se faire sans médiation numérique” – Samuel Goëta
  31. Révision à la baisse de l’opendata dans les collectivités locales
  32. Open data, un nouvel élan pour le tourisme
  33. Libre accès aux données publiques : comment mettre en œuvre les nouvelles obligations
  34. Open data : comment réussir l’ouverture de ses données publiques
  35. En Nouvelle Aquitaine, l’observatoire Nafu affûte la connaissance du foncier grâce aux données publiques
  36. « L’open data ne devrait être qu’une des modalités d’ouverture des données publiques »
  37. Open data : l’Occitanie est un territoire-pilote
  38. Rennes construit le « service public métropolitain de la donnée »
  39. Quand les agences d’urbanisme se saisissent de l’open data
  40. Coopération public – privé et données : comment et pourquoi les collectivités doivent reprendre la main
  41. Le décret sur les données de référence, nouvelle pierre pour la généralisation de l’opendata
  42. Projet de loi Valter : un (tout) petit pas pour l’opendata
  43. Réutilisation des données publiques : des promesses vertigineuses
  44. L’open data, atout maître dans la course aux économies ?
  45. L’ouverture des données publiques en France reste perfectible
  46. Mobilités : les collectivités se rapprochent d’Uber, Waze et Blablacar
  47. La métropole, « bonne échelle pour développer le service public local de la donnée »
  48. Le fouillis des licences open data s’éclaircit [Fiche pratique]
  49. “Les données d’autorité restent un instrument de souveraineté”- Pascal Berteaud, DG de l’IGN
  50. Open data : le service public augmenté – Des données ouvertes de plus en plus cadrées
  51. Données publiques : une nouvelle économie des services publics en débat
  52. Les acteurs publics, gros acheteurs des données… publiques
  53. OaklandOpenBudget ou quand les citoyens se saisissent de l’Open Data
  54. Open data : quels coûts pour les collectivités territoriales
  55. Open data : le service public augmenté – 1. Cap sur la réutilisation
  56. Open data : le service public augmenté – 3. Des territoires riches de données
  57. Open data : le service public augmenté – 2. L’atout de la mutualisation
  58. L’open data, véritable voie de modernisation pour les administrations
  59. Open data et tourisme : un potentiel qui reste à transformer
  60. « Les collectivités, premières bénéficiaires de l’open data » – Claire Gallon, LiberTIC
  61. Open data : la transparence démocratique demeure virtuelle
  62. La FING, partenaire et centre de ressources
  63. Une évaluation sans concession mais lucide de l’open data en Loire-Atlantique
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