En quoi les communs « négatifs » sont-ils différents des communs traditionnels ?
L’idée de départ est de repenser l’imaginaire très naturaliste des communs alors qu’il existe d’autres réalités naturelles abîmées, des sols pollués, des rivières qui ne sont plus poissonneuses, des infrastructures en déshérence… Autant de « communs négatifs » dont on va hériter. Qui va s’en occuper, et dans quelles conditions ? Cette question traverse tous les types d’habitats : même si on choisit de « déserter », de quitter la ville pour la campagne, par exemple, ce milieu est en réalité lui aussi très pollué.
Dans les communs traditionnels, il y a une sorte de rapport assez direct entre la communauté et la ressource, le collectif qui en dépend ou qui vit d’elle, comme si tout de suite on était « à la bonne échelle » et que c’est cette communauté qui devait s’en occuper.
Pour les communs négatifs, si on veut « faire commun » avec une réalité problématique il faut souvent élargir la communauté qui y fait face, pour que chacun en prenne la responsabilité. La question devient : comment politiser les communs négatifs pour que la responsabilité ne retombe pas uniquement sur les populations vivant à proximité ?
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec les dossiers
Cet article fait partie du Dossier
Transition écologique : bye-bye vieux monde
Sommaire du dossier
- Les collectivités face aux défis des limites planétaires
- Limites planétaires et « donut » : à l’épreuve d’une territorialisation
- « Verdir ou décarboner l’économie, nos villes, nos activités ne suffit pas »
- Adaptation au climat : les erreurs à éviter
- Renoncer, c’est aussi construire l’avenir
- « Sur la logistique, les collectivités sont encore dans une police de l’aménagement »
- « Ne créons pas des infrastructures qu’il faudra demain abandonner »
- La logistique urbaine à l’heure verte
- La livraison à vélo a pris son envol dans la métropole bordelaise
- Adaptation au climat : à chaque territoire ses enjeux… et ses solutions
- Logistique : les collectivités testent des outils pour un centre-ville pacifié
- Adaptation au climat : quatre mauvaises habitudes à perdre
- Saint-Zacharie à l’épreuve de la sécheresse
- « On peut assurer le service public sans maintenir les infrastructures en l’état »
- Transition écologique : l’implication par la coconstruction
- Quand la transition écologique fait rêver
- Transition écologique et renoncement : ces collectivités qui prennent un autre chemin
- Résilience : un concept à décliner suivant les territoires
- A la découverte d’une forêt communale en quête d’avenir
- La Côte de Nacre voit loin pour son littoral
- Groupe de pairs, « café inspirant », enquêtes : les façons d’apprendre la transition écologique foisonnent
- Le Marais poitevin anticipe la submersion
- L’approche paysagère, une démarche qui rend la transition énergétique désirable
- Rouen fait la chasse aux îlots de chaleur
- La transition écologique, ça s’apprend !
- La « Fresque du climat » fait des émules dans la territoriale
- Transition écologique : « il faut créer des récits plus positifs que l’effondrement »
- Et si la ville dense était tendance ?
- Vers un modèle à l’opposé des pavillons et des petites maisons dans les prairies
- Densification : entre modération et construction lente, des collectivités actionnent le frein
- Compensation carbone : plus facile à dire qu’à faire
- Quatre façons de séquestrer du CO2
- Des fonds en quête de neutralité carbone à l’échelle du territoire
- Ecologie : « Les collectivités sont confrontées de très près aux communs négatifs »
- Transition écologique : de nombreux acteurs à embarquer pour que la dynamique s’enclenche
- Éolien : comment faire en sorte que les projets soient mieux acceptés ?
Thèmes abordés