Gouvernance ouverte, open data, déontologie, prévention des conflits d’intérêts… tous ces nouveaux diktats ont pour finalité de rendre transparente l’action publique. Jugée trop cloisonnée, obscure et indigne de confiance, la sphère publique, qu’elle soit nationale ou locale, doit renouer avec le citoyen en devenant transparente.
Le gouvernement semble avoir compris le message, en accueillant, tel un symbole, au début du mois de décembre, à Paris, le quatrième sommet mondial du partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO). Il rassemblera des représentants des 70 Etats membres et de la société civile qui souhaitent s’engager en faveur de la transparence de l’action publique et d’une meilleure association des citoyens à la prise de décision. Ambitionnée au niveau mondial, reconnue au plan national, la transparence de la vie publique s’est aussi imposée dans la sphère publique locale.
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Prise de conscience
En première ligne, les élus locaux, soumis, depuis les lois du 11 octobre 2013 sur la transparence de la vie publique, à de nouvelles obligations. Ainsi, les élus des plus grandes collectivités doivent transmettre à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) une déclaration de patrimoine et une déclaration d’intérêts.
Des obligations déclaratives qui touchent également, depuis la loi « déontologie » du 20 avril, leurs collaborateurs : ainsi, dans à peine deux semaines, directeurs, directeurs adjoints et chefs de cabinet devront eux aussi avoir remis leur déclaration à la Haute Autorité.
« Une bonne chose », selon Hervé Alloy, président de l’association Dircab des directeurs de cabinet des collectivités territoriales à direction socialiste et républicaine, pour qui ...
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