Personne n’avait prévu l’ampleur de la crise sanitaire que nous venons de vivre, que ce soit au niveau mondial, national ou local. Ces dernières années, le danger le plus immédiat semblait plutôt venir des aléas climatiques ou des attentats. Il était envisagé au travers des schémas de prévention des risques, des plans communaux de sauvegarde et autres dispositifs de continuité d’activité, pas toujours opérants. La résilience est vite apparue dans les débats pour penser le monde de l’après-confinement.
Notion ancienne issue de la physique, elle peut être définie comme la capacité à réagir, rebondir, s’adapter après un choc, par un travail d’anticipation de toutes formes de perturbations. Elle est de plus en plus présente dans les politiques publiques, en parallèle du besoin de
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Gazette des Communes
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La longue marche vers la résilience
Sommaire du dossier
- « Concevoir des bâtiments réversibles ou flexibles allonge leur durée de vie »
- Catastrophes naturelles : l’anticipation est vitale
- Construire moins, réhabiliter plus
- A Marseille, réhabiliter et lutte contre l’habitat indigne
- Catastrophes naturelles : des stratégies se dessinent dans les territoires les plus exposés
- Catastrophes naturelles : « la sinistralité pourrait augmenter de 50% d’ici 2050 »
- La longue marche vers la résilience
- Résilience : des pistes pour agir
- « Etudier les effondrements pour mieux les éviter »
- Résilience : unis pour résister aux inondations
- « Il faut adopter des échelles hyperlocales » – Célia Blauel
- Résilience : après la tempête, la délicate question de la reconstruction
- « Si une cellule de résilience assure bien sa mission, une cellule de crise ne devrait pas avoir lieu d’être »
- Résilience : « On peut résister, subir ou s’engager dans une transformation radicale »
- Résilience : le tout aéronautique sur la brèche
- « Une formation à la résilience à destination des collectivités en septembre »
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