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La smart city est-elle autoritaire ?

Publié le 17/09/2019 • Par Laura Fernandez Rodriguez Mathilde Elie • dans : A la une, A la Une prévention-sécurité, Actu experts prévention sécurité, France

video-surveillance-protection
missisya / AdobeStock
Vidéosurveillance, reconnaissance faciale, capteurs sonores… Autant de technologies qui promettent d’apporter protection et tranquilité aux citoyens. Récemment, la ville de Nice a testé un dispositif de reconnaissance faciale à l’occasion du carnaval. S’il a suscité la fierté de la municipalité et l’intérêt des agents de la collectivité, la Cnil est plus réservée et demande des précisions quant au fonctionnement de cette technologie et ses résultats. Faut-il surveiller la smart city ?

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Faut-il surveiller la safe city ?

Faudrait-il se méfier de celle que l’on appelle “smart-city” et sa déclinaison axée sur la sécurité “safe-city”’? C’est la question posée par La Fabrique de la Cité, à l’occasion d’une conférence qui a eu lieu mardi 10 septembre.

« Avec la smart city, la ville est devenue un espace de traçabilité des individus. Et l’infrastructure de surveillance est portée par chacun d’entre nous avec notre téléphone portable », remarque Régis Chatellier, chargé d’études prospectives à la Cnil. Avec cet appareil en poche et la multiplication des caméras de vidéosurveillance, « peut-il encore y avoir un mode de navigation privée dans la ville? » comme s’interrogeait déjà la Cnil dans un cahier de prospective en octobre 2017.

La fin de l’anonymat

Pour Raphaël Languillon-Aussel, chargé d’études senior à la Fabrique de la Cité, cela pose la notion de « panoptique numérique », déclinaison contemporaine du panoptique imaginé par le philosophe Jeremy Bentham à la fin du XVIIIe siècle. Dans ce dispositif, un gardien, situé au centre de la structure, a une vision sur l’ensemble des cellules des détenus réparties de façon circulaire autour de lui pour assurer la sécurité. Chaque détenu peut ainsi avoir le sentiment d’être surveillé, même si ce n’est pas le cas. Une situation qui s’appliquerait aujourd’hui à l’Etat et aux citoyens et qui interroge « non seulement la gouvernance, mais les régimes politiques, avec leurs dérives autoritaires potentielles ».

Car en plus de la traçabilité, « la vidéosurveillance, notamment via la reconnaissance faciale organise la fin de l’anonymat » selon Cécile Maisonneuve, présidente la Fabrique de la cité.

« Dans la ville, toute forme de donnée permet potentiellement de nous suivre. On n’a pas attendu la reconnaissance faciale pour que cela crée un effet dans la ville et sur les individus », rappelle Régis Chatellier, qui y voit un danger car cela peut induire un autocontrôle des individus. « Les personnes se sachant surveillées peuvent modifier leurs comportements car elles ont la sensation que l’on va

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