Au milieu de la nuit, le 7 avril 2017, les habitants de Dallas (Texas, Etats-Unis) ont été sortis du lit par une centaine de sirènes. Il a fallu une heure à la ville pour annoncer qu’il s’agissait d’une défaillance du dispositif d’urgence et que la nuit était calme. Quelques jours après, Dallas débloquait 100 000 dollars pour sécuriser cet équipement, qui n’avait jamais été protégé des intrusions et avait été piraté. Une alerte rappelant que les nouvelles technologies ne sont pas infaillibles. Et que celles composant la safe city peuvent devenir des cibles de choix.
La smart city, la safe city en particulier, se caractérise par une interconnexion de systèmes différents, multipliant les risques et augmentant la surface d’exposition aux attaques. « On n’est pas prêts, constate Emmanuel ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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Faut-il surveiller la safe city ?
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Sommaire du dossier
- La smart city est-elle autoritaire ?
- Quelle régulation pour encadrer la reconnaissance faciale ?
- Les Français ont-ils confiance en la reconnaissance faciale ?
- « Le cadre juridique de la reconnaissance faciale n’est pas suffisamment adapté »
- Nouvelles technologies : quand les villes deviennent des laboratoires à ciel ouvert
- « Les caméras intelligentes ne régleront pas le problème de neutralité »
- La safe city, cible de choix pour les cyberattaques
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