Les collectivités retiennent leur souffle. Programmée les 10 et 24 avril, la présidentielle va donner le la de leur année. Emmanuel Macron se veut plus conciliant avec le monde local, qu’il n’avait guère ménagé lors du précédent millésime 2017. Pas de nouvelle suppression d’un impôt local cette année. Le chef de l’Etat raflera-t-il pour autant la mise auprès d’agents territoriaux dont les salaires se situent le plus souvent en bas de l’échelle de la fonction publique ? Pas sûr.
Marine Le Pen avait gagné du terrain chez ces fonctionnaires en 2017. Valérie Pécresse, elle, ne semble pas en faire une cible privilégiée, militant pour la suppression de 150 000 postes. La candidate LR se pose, en revanche, en championne de la décentralisation. Elle souhaite confier Pôle emploi, les agences régionales de santé et la rénovation urbaine aux bons soins des régions. Emmanuel Macron se garde, pour l’heure, de telles propositions. Mais, avec sa ministre Jacqueline Gourault, il pourra se prévaloir d’avoir réglé certaines difficultés techniques des collectivités.
Le projet de loi « 3DS », comme décentralisation, différenciation, déconcentration et simplification, voté le 4 janvier, devrait être l’un des rares textes visant les collectivités adoptés au premier semestre. Il faudra en effet attendre les législatives de juin pour que la machine parlementaire se mette en marche.
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Gazette des Communes, Club Finances
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Chantiers 2022 des collectivités : un programme chargé, et une élection présidentielle au milieu
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