Les volumes d’eau qui alimentent les fontaines ont-ils faussé les calculs des rendements des petits réseaux d’eau potable ? Jean Vogel (coopérateur Europe écologie les verts), maire de Saâles, (850 hab. Bas-Rhin), membre du comité directeur de l’Association nationale des élus de la montagne (Anem) en est persuadé !
Depuis des mois, il s’interroge sur le bien-fondé des raisons avancées pour rendre obligatoire le transfert de la compétence « eau et assainissement » des communes aux intercommunalité, une disposition de la loi NOTRe.
« J’ai mené un long travail d’investigation et repris chaque argument, explique-t-il. Ce que j’ai découvert m’a stupéfié. Concernant les fuites d’eau sur les petits réseaux, aucun document se basant sur des données exhaustives et une analyse rigoureuse ne permet d’étayer cette affirmation ».
En vertu de la loi NOTRe, depuis 2015, tous les services d’eau et d’assainissement doivent renseigner le Système d’information des services publics d’eau et d’assainissement (SISPEA). Différents indicateurs sont requis et en particulier le volume d’eau consommé et le volume d’eau potable d’eau introduit dans le réseau de distribution. Le rapport de ces deux chiffres donne le rendement du réseau.
L’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement a publié le rapport des données collectées par le SISPEA en 2015, en septembre 2018. Jean Vogel pointe des biais dans
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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