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Fonction publique territoriale

Des raisons d’espérer

Publié le 04/11/2022 • Par Romain Mazon • dans : France, Toute l'actu RH

Espoir
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Depuis des mois, si l’on observe le climat général dans les fonctions publiques, et dans la territoriale en particulier, tous les signaux sont au rouge. Les carrières publiques ne font plus rêver, c’est peu de le dire ! Mais on peut percevoir des raisons d'espérer...

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Disons-le sans ambages, c’est la « cata ». Depuis des mois, si l’on observe le climat général dans les fonctions publiques, et dans la territoriale en particulier, tous les signaux sont au rouge : démissions en pagaille, chute massive des ­postulants aux concours de la fonction publique, postes non pourvus faute de candidats dans les transports publics, les Ehpad, les crèches, les piscines, les services techniques… Les carrières publiques ne font plus rêver, c’est peu de le dire !

Moral au plus bas

Même l’augmentation du point d’indice de 3,5 % en juillet fait flop, car trop tardive après presque dix ans de gel ininterrompu, et déjà dévorée par une inflation galopante. Résultat, le moral est au plus bas dans la territoriale et les insatisfactions nombreuses, ainsi que le montre l’édition 2022 de notre baromètre du bien-être au travail, réalisé avec le soutien de la MNT. D’une année sur l’autre, pratiquement tous les indicateurs se dégradent, spécifiquement pour les agents de la catégorie C.

Mais si les tendances ne sont pas bonnes, au sortir de deux années terribles pour les agents publics, surtout ceux au contact direct des usagers, un observateur raisonnablement optimiste peut détecter des raisons d’espérer.

Bases saines

La première d’entre elles ? La conscience, toujours très élevée, que le niveau de satisfaction professionnelle est lié à l’exercice d’une mission de service public (79 % des répondants). Plus fort, 85 % des sondés se disent « fiers » d’exercer leur métier. Le fonctionnaire bashing n’a pas tout détruit.

L’irruption du télétravail, très peu pratiqué avant la crise sanitaire et largement déployé pendant et après, suscite des réactions massivement positives pour 95 % des répondants. Le signe que, contrairement aux clichés, les collectivités locales sont des organisations de travail agiles et mobiles.

Les « bases » sont donc saines, pour peu que l’on sache les transmettre à la nouvelle génération. Le ministre Stanislas Guerini, les employeurs territoriaux et les syndicats pourront s’appuyer sur elles pour rendre, à nouveau, la fonction publique attractive.

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Des raisons d’espérer

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Aurcads

07/11/2022 09h48

Difficile quand même de voir le verre à moitié plein, au vu de l’évolution dramatique des rémunérations dans la FP : un coup d’œil aux grilles indiciaires suffit à démotiver n’importe quel jeune désireux de passer un concours, ou n’importe quel jeune titulaire de concours !

Surtout si le point reste gelé en 2023, à quoi rime une augmentation de 3,5% qui intervient en plus sur 75-80% du salaire en moyenne soit +2,5 à +3% seulement de hausse en moyenne dans une FPT où les primes ne sont pas ou rarement indexées sur la valeur du point…avec une inflation à 6,2% !

Alors oui le télétravail amène un peu de souplesse, encore faut-il que l’employeur n’y soit pas réfractaire, et propose à ses agents les mêmes conditions que dans le privé (indemnisation de 2,5€ par jour, fourniture d’un double écran, versement d’un montant minimum pour s’équiper en mobilier etc.) sinon il peut aussi devenir un motif d’insatisfaction.

L’attractivité passe avant tout par la définition d’un socle minimum de garanties pour l’ensemble des agents, qui doit s’imposer aux employeurs de manière uniforme concernant le télétravail (quand il est possible), la complémentaire santé et la prévoyance, mais aussi ces petits à-côté qui facilitent la vie des agents sans plomber les finances des collectivités : tickets restaurant, adhésion à un CE etc.

GROUCHO

08/11/2022 10h23

L’Etat et les collectivités locales ont la chance d’avoir des agents motivés… mais de plus en plus âgés!
Ces agents âgés, sauf pour certains cadres, ne sont plus susceptibles de trouver un emploi dans le privé.

pour les plus jeunes, comme le dit très justement Aurcads, voir la rémunération et l’évolution prévisible de cette dernière, après avoir fait des études longues et difficiles est loin d’être motivant. Comme le privé rencontre également des difficultés… avec des salaires plus élevés et une perspective de carrière, les meilleurs se détournent de la fonction publique.

Quant au titre racoleur, je suis loin d’en partager la conviction.

Aux Placards

08/11/2022 10h58

Les raisons d’espérer est que l’on a dissuadé complètement nos enfants à rejoindre le service public. L’engagement de leurs parents dans des métiers passionnants qui ont tout investi dans leur travail au détriment de leur vie personnelle et familiale, pour les reconnaître après 35 ans de loyaux services par des mises au placards. Oui nos enfants fuient ces emplois et voir même la France , c’est ça notre raison d’espérer en des jeunes qui ne seront pas soumis à une administration et une hiérarchie toxique et privilégieront une qualité de vie humaine et environnementale !!!!

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