Comme une impression de nager à contre-courant… « Chaque année, j’ai besoin d’une trentaine de saisonniers », pose Albin Mathias, directeur du pôle sport de l’Etablissement public territorial (EPT) Vallée Sud – Grand Paris, qui gère neuf centres aquatiques. En priorité des maîtres-nageurs-sauveteurs (MNS), dont le rôle est de surveiller, encadrer et enseigner la natation, mais aussi des « BNSSA ». Autrement dit, des personnes titulaires d’un brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, diplôme qui permet la surveillance de baignades.
Dans les centres aquatiques et sauf dérogation préfectorale, ces derniers sont placés sous la responsabilité d’un MNS. Il poursuit : « Là, où il y a 3-4 ans, je recevais 40 à 50 CV, notamment de MNS, je n’en ai cette année que quatre ou cinq ...
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Le manque de maîtres-nageurs sauveteurs
Sommaire du dossier
- Pénurie de maitres-nageurs : « je n’ai reçu aucune candidature pour un contrat de six mois »
- Les centres aquatiques peinent à recruter des maîtres-nageurs
- Les collectivités impliquées pour valoriser le métier de maître-nageur sauveteur
- Piscines publiques : quelles règles pour les cours particuliers ?
- « En finir avec l’image du maitre-nageur en tongs sur sa chaise »
- Des séances de natation scolaire massées, un jeu d’enfant ?
- Les piscines publiques, une fabrique à citoyens
- Les collectivités rament pour rattraper les retards d’apprentissage de la natation
Thèmes abordés