Depuis le XIX e siècle, l’homme a mis en place un vaste système pour capter la ressource en eau, la rendre potable, la distribuer dans les habitations, puis collecter cette eau une fois salie, la traiter et la restituer suffisamment propre au milieu. Ce cycle, totalement artificiel, est appelé le petit cycle de l’eau. Par opposition, le grand cycle correspond au mouvement perpétuel de l’eau dans la nature : évaporation, précipitations, ruissellement, infiltration dans le sol ou retour dans les rivières, puis à la mer. Historiquement, l’approche du petit cycle a toujours été axée sur la technique et les tuyaux ; celle du grand cycle était abordée sous l’angle de la biodiversité. Or il y a en réalité une grande porosité entre les deux : rejet de l’eau ...
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La gestion de l'eau et ses méandres
Sommaire du dossier
- Comment redonner vie aux rivières
- Pour une gestion intégrée, les intercos aux commandes des deux cycles de l’eau
- Transfert des compétences eau et assainissement : ce qu’il faut retenir
- « Il y aura moins d’eau dans les sols, les nappes et les rivières en été »
- Regrouper les services d’eau et assainissement : chronique d’une histoire sans fin
- Concilier renaturation et prévention des inondations, c’est possible !
- La désartificialisation des cours d’eau, une course de fond
- La Gemapi cherche toujours à gagner en visibilité
- Les services d’eau, des enjeux colossaux, mais des investissements en berne
- L’exercice de la compétence Gemapi en 5 points clés
Thèmes abordés