Imposées sur l’espace public par les opérateurs qui noyaient les utilisateurs de véhicules et facilitaient leur location par des applications, les trottinettes ont été rapidement régulées. Plusieurs villes ont mis en place des conventions, dès octobre 2019, et des dispositions législatives, notamment dans la loi d’orientation des mobilités (LOM), ont imposé un titre d’occupation du domaine public aux opérateurs de trottinettes.
A Paris (2,15 millions d’hab.) et à Marseille (861 600 hab.), des conventions ont été signées avec trois opérateurs, assorties de redevances, en octobre 2019 pour Marseille et en juillet 2020 pour Paris, à la suite d’un appel d’offres. « Ces chartes ne se substituent pas aux différents règlements qui s’appliquent déjà à Paris, mais viennent y ajouter le ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article fait partie du Dossier
Airbnb, Amazon, Google, Uber… Les villes face aux géants du numérique
Sommaire du dossier
- Petits commerces : les villes face aux géants du numérique
- Val d’Europe part en guerre contre les meublés touristiques
- La dark city ou le risque d’une ville sans vitrines
- Dark kitchens : quand la régulation passe par la réglementation
- Barcelone met le holà aux meublés touristiques
- « La fermeture des supermarchés ne doit pas être subie par les acteurs locaux »
- Pourquoi il faut questionner l’apport écologique de la transition numérique des villes
- « Il faut avancer avec les communs numériques », selon le sociologue Gilles Jeannot
- Trottinettes : l’espace public maîtrisé par des conventions
- Airbnb : partenariat gagnant-gagnant ou fuite en avant ?
- Baptême du feu pour Amazon au salon des maires
- Les plateformes régulées grâce à leurs données
- Ronan Bolé : «Nous avons des devoirs vis-à-vis des territoires »
- Locations touristiques : les collectivités prêtes à serrer la vis
Thèmes abordés