Impact sur le sommeil, les rythmes de vie, l’alimentation et la santé en général… Les conséquences néfastes du travail se sont encore renforcées, témoignent les agents sondés dans le cadre de notre baromètre 2022 du bien-être au travail.
Peu de prévention
Face à cette problématique aigüe, plus de la moitié des répondants observent pourtant que leur collectivité ne propose aucune action de prévention ou de bien-être au travail. « Les grandes collectivités disposent d’un service de prévention autonome, contrairement aux plus petites qui s’appuient sur les services des centres de gestion. Pour les agents de ces petites collectivités, l’offre est sans doute moins visible. Mais il faut aussi noter qu’un service autonome de prévention se traduit par un meilleur suivi des agents », constate Alain Porteils, dirigeant territorial, auteur du livre Comprendre les impacts du management au quotidien Études de cas pour améliorer ses pratiques et ses comportements (Éditions Territorial).
Faible participation
D’ailleurs, le taux de participation à ces actions de prévention, quand elles existent, est faible puisqu’il concerne à peine plus de la moitié des agents interrogés. Et seuls 49 % estiment que les actions de prévention mises en place correspondent à leurs besoins.
Avez-vous suivi une ou des actions de prévention et/ou de bien-être au travail ?
Selon vous, les actions de prévention et/ou de bien-être au travail sont-elles adaptées à vos besoins ?
Il est à noter que les actions de prévention visant à limiter les RPS (risques psychosociaux) et les TMS (troubles musculo-squelettiques) sont jugées prioritaires pour respectivement 43% et 29% (en progression de 8 points) des répondants.
« Or ce sont justement ces risques qui génèrent
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