Truite de mer, saumon, lamproie fluviatile… : huit espèces sur neuf de poissons migrateurs présentes dans l’Hexagone ont un statut défavorable de conservation, selon l’Union internationale de conservation de la nature en, 2019. L’esturgeon, l’anguille et la grande alose sont en danger critique d’extinction. Ces poissons, dits « amphilhalins », ont besoin, pour se nourrir et se reproduire, de se déplacer entre les eaux douces continentales et les eaux salées marines. Mais ils sont bloqués lorsqu’ils remontent les cours d’eau par des retenues, des moulins, des barrages. L’OFB précise que la France compte, en 2019, un obstacle à l’écoulement tous les 6 kilomètres. Mais ces poissons sont vite de retour lorsqu’ils peuvent à nouveau circuler librement.
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Gazette des Communes
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La gestion de l'eau et ses méandres
Sommaire du dossier
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- Pour une gestion intégrée, les intercos aux commandes des deux cycles de l’eau
- Transfert des compétences eau et assainissement : ce qu’il faut retenir
- « Il y aura moins d’eau dans les sols, les nappes et les rivières en été »
- Regrouper les services d’eau et assainissement : chronique d’une histoire sans fin
- Concilier renaturation et prévention des inondations, c’est possible !
- La désartificialisation des cours d’eau, une course de fond
- La Gemapi cherche toujours à gagner en visibilité
- Les services d’eau, des enjeux colossaux, mais des investissements en berne
- L’exercice de la compétence Gemapi en 5 points clés
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