Cette année, la feuille de route du Plan national d’action pour les achats publics durables arrive à son terme. Elaboré en 2014, ce document avait un objectif précis : faire en sorte que 25 % des marchés intègrent une clause sociale en 2020, c’est-à-dire un mécanisme juridique qui permet à des publics éloignés de l’emploi de travailler et d’acquérir des compétences à l’occasion de l’exécution d’un contrat par une entreprise. Au vu des chiffres, le compte n’y est pas. En 2018, seulement 10,2 % des marchés de plus de 90 000 euros comportaient au moins une clause sociale, selon l’Observatoire économique de la commande publique.
Le degré de maturité varie encore considérablement d’une collectivité à une autre. Mais l’important, c’est que l’on remarque « une progression continue sur la duré ...
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Gazette des Communes
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Emploi, environnement, social : le triptyque vertueux des marchés publics
Sommaire du dossier
- Commande publique : une révolution verte à marche forcée
- « Il faut que les acheteurs publics tiennent compte des contraintes des entreprises »
- Relance économique : les acheteurs publics jouent la carte des PME
- Marchés publics : des ressources juridiques pour soutenir les PME
- Marchés publics : les collectivités à l’écoute de la santé financière des entreprises
- Marchés publics : plus de pédagogie, moins de jargon
- Emploi, social, environnement : le triptyque vertueux des marchés publics
- Marchés publics : les PME, un vivier à courtiser pour doper l’économie locale
- Marchés publics : petit à petit, la clause sociale fait son nid
- Des solutions pour verdir les marchés publics
- Marchés publics : « L’objectif final, c’est le changement de l’entreprise »
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