Culture : le ministre pressé de se dévoiler

«Maintenant, il y a urgence ! » affirment à l’unisson élus et professionnels, impatients de connaître les dossiers que Franck Riester va inscrire à son agenda. Car, depuis sa prise de fonction, en octobre, le ministre de la Culture n’a guère été disert sur ses intentions. Tout juste a-t-il assuré aux députés, le 25 octobre, que la Rue de Valois devait être « au service des territoires ». Si plaisante soit-elle aux oreilles des acteurs locaux, cette déclaration ne leur donne pas de visibilité.

Concernant le passe culture, cette année verra la poursuite des tests, en cours dans cinq départements, et, dans la foulée, une vague d’expérimentations plus large. Sa généralisation n’interviendra pas avant 2021 : plusieurs aspects constituant des points de vigilance pour les élus (rôle et apport des partenaires privés, articulation avec les passes territoriaux, etc.) restent à caler.

Urgence pour les Capitales

En revanche, Franck Riester est attendu dès le premier trimestre sur la révision de la collecte des archives. Le calendrier annoncé en avril 2018 lors du lancement de la concertation avec les professionnels prévoit un nouveau cadre pour « début 2019 ».

De même, les ultimes arbitrages sur le dispositif des capitales françaises de la culture doivent intervenir sans tarder : la compétition sera lancée dans la foulée, en vue du choix de la lauréate en septembre 2019 et de la réalisation des projets en 2021.