Face aux exigences contradictoires qui caractérisent ce «mandat impossible», l’élu local cultive un «goût du pouvoir» qui prend ses racines dans les souffrances de l’enfance et dans les premières expériences politiques. De quoi esquisser les contours d’une «démocratie sensible» encore inexplorée.
De quelle manière les élus locaux expliquent-ils leur entrée en politique ?
Les 250 entretiens anonymes menés en France, en Italie et au Japon dessinent un engagement politique très fortement lié à l’environnement familial et à des événements douloureux de l’enfance et de l’adolescence (décès, maladie, guerre, déménagement…). Il y a chez ces élus une hypersensibilité aux inégalités, à l’injustice. Je retiens aussi le choc positif de la première expérience politique, de la première campagne ...
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Gazette des Communes
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