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Congrès des maires 2015

Quel avenir pour les communes : « Un marronnier de la vie politique »

Publié le 06/11/2015 • Par Emmanuel Guillemain d'Echon • dans : A la une, Dossiers d'actualité, France

Pris en étau entre la baisse des dotations et la montée en puissance de l’intercommunalité, le plus petit échelon administratif est à la peine. A la veille du congrès des maires, La Gazette a interrogé élus locaux, parlementaires, économistes et politologues sur son avenir. Troisième épisode avec Laurent Davezies, professeur au département « villes, échanges et territoires » du conservatoire national des arts et métiers (CNAM).

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Quel avenir pour les communes ?

laurent davezies

Va-t-on assister dans un futur proche Ă  la disparition des communes ?

C’est un marronnier de la vie politique, chaque année les étudiants de Sciences Po préparent un exposé dessus. On n’a pas fait, en France, le choix des réformes brutales qui ont eu lieu en Europe du Nord, car ce n’était pas faisable politiquement. Pour l’instant, on assiste à des arbitrages un peu bizarres, mais on va évidemment évoluer dans le sens de ce qu’on peut considérer comme le plus efficace : le couple interco-région, même si la création des grandes régions ne va pas faciliter les choses.

Le pays est-il prêt à une telle évolution ?

La loi de Chevènement en 1999 a apporté un vrai changement dans une France bloquée sur la défense des départements et des communes. Mais si elle a été un tel succès, c’est parce qu’elle n’a tordu le bras à personne et fonctionné par incitation. Le contexte de baisse des dotations est le moment parfait pour favoriser les regroupements par des incitations positives ou l’atténuation de la tendance négative, comme cela se fait pour les communes nouvelles.
L’intercommunalité reste un phénomène récent ; tout cela va s’ajuster progressivement.

Dans quel sens ?

Tout ce qui concerne les éléments cruciaux de stratégie : transports, logement, urbanisme, doit être du ressort des intercommunalités. Et il leur faut un vrai suffrage universel direct, le système des soviets employé par exemple pour le Grand Paris constitue évidemment un frein à l’action. Ce qu’a fait Gérard Collomb à Lyon, en installant un vrai leadership pour le patron de la métropole, est ce dont on a besoin.

Quel rôle alors joueront les communes à l’avenir ?

La commune, c’est le lieu où l’on vit, celui de la proximité. 36000 communes, 500 000 élus, c’est comme un tableau lumineux : quand il y a un souci, immédiatement on le sait, le tableau s’allume. D’ailleurs, les pays qui ont drastiquement réduit le nombre de communes, comme la Grande-Bretagne, sont revenus en arrière en recréant des instances locales de proximité (mais avec peu de pouvoirs) pour faire remonter l’information du terrain.

Références

Auteur en 2015 d’un essai sur « Le nouvel égoïsme territorial » (Aux Editions du Seuil)

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Commentaires

Quel avenir pour les communes : « Un marronnier de la vie politique »

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Le Monolecte

06/11/2015 08h20

Je dirais que l’Ă©chelle de la commune, c’est celle de la dĂ©mocratie directe, c’est aussi simple que ça!
On ne peut que rester dubitatifs devant les efforts fournis pour éloigner toujours plus les citoyens que ceux qui prétendent les représenter!

Antigone 2015

06/11/2015 10h44

La fusion des intercommunalité dans de grands ensembles forcément éloignés des citoyens est le meilleur gage de persistance des communes qui ont un rôle incomparable et non concurrencé en matière de proximité.
S’agissant des fusions de communes pas sur qu’elles restent toutes lorsque l’opportunitĂ© financière aura disparu. Et puis ce ne sont pas toujours les petites communes qui fusionnent donc l’impact sur le nombre total risque d’ĂŞtre limitĂ© mais pas celui sur la la DGF.

Henri Tanson

07/11/2015 08h29

Dans notre sociĂ©tĂ©, l’Ă©conomique a remplacĂ© l’humain. Et les rĂ©formes ont toutes, une raison Ă©conomique pour s’imposer aux Français.
Seulement, dans notre dĂ©mocratie reprĂ©sentative, c’est le peuple, vous et moi, qui devons dĂ©cider de ce que nous voulons; dire oĂą sont nos prioritĂ©s, et nous faire respecter.
Si on me parle de l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral, il faut que la population se prononce. Sinon, c’est une forme de dictature.
La plupart des Français sont attachĂ©s Ă  cette reprĂ©sentativitĂ© de proximitĂ© que reprĂ©sente le Maire et les Communes. Alors…?
Plus vous Ă©loignez le pouvoir des citoyens, moins ils se sentiront concernĂ©s par la politique qui leur sera imposĂ©e. Et plus ils seront soumis, en n’allant plus voter et en refusant de s’intĂ©resser par ce qui les concerne en premier !
Le pouvoir leur dit « tant mieux ».
Et la finance, qui est derrière tout pouvoir, se frotte les mains.
Ce n’est pas bon tout ça.

Bernard Delambre

26/11/2015 10h13

Ne parlez pas de démocratie directe, malheureux !
D’accord, le système ne risque pas d’ĂŞtre plus dĂ©mocratique que maintenant mais dire que l’Ă©chelon communal est le plus dĂ©mocratique me semble lĂ©gèrement exagĂ©rĂ©. Pour moi, c’est plutĂ´t l’échelon du copinage et des arrangements entre amis, voisins etc… Les communes rurales me donnent l’image d’un petit royaume avec le maire Ă  sa tĂŞte.

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