La « diversité » rend schizophrénique nombre d’élus locaux. A rebours du discours républicain tendant à occulter les origines des citoyens français, certains œuvrant dans des quartiers peuplés de personnes d’origines très variées abordent la question de façon plus pragmatique au niveau local. Au cours des dernières décennies, les services de médiation bâtis comme un miroir de la population se sont ainsi multipliés.
Intrigué, le Réseau des villes correspondants de nuit et de la médiation sociale a souhaité se pencher sur la prise en compte des différences d’origine ethnique ou religieuse au sein même des services de prévention de la délinquance. Les chercheurs Sébastian Roché, Laura Boschetti et Mathieu Zagrodzki se sont mêlés aux agents territoriaux de quatre villes présentant des caractéristiques contrastées – Gennevilliers, Romans-sur-Isère, Limoges et Pantin.
Après plusieurs mois de travail consistant à analyser des rapports d’activité, des évaluations, mener des entretiens avec les ...
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