Ils sont correspondants de nuit dans les immeubles, agents d’ambiance dans les transports en commun, femmes relais dans les quartiers ou médiateurs de santé à l’hôpital.
Environ 12 000 professionnels exercent une activité de médiation sociale en France.
Apparue à la fin des années 80 dans les quartiers dits « en difficulté », stimulée à partir de 1997 par les « emplois jeunes », cette forme d’intervention sociale a fait l’objet, au début des années 2000, d’une définition unique.
Pour autant, la reconnaissance des métiers tarde. « La médiation sociale ne se situe ni dans le champ de l’animation ni dans celui de la prévention ou de l’éducation spécialisée. Elle ne peut pas se confondre non plus avec les métiers de la sécurité. Il s’agit d’une posture particulière, qui demande des compétences ...
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DÉFINITION
La Charte de référence de la médiation sociale, adoptée en 2001 par le Comité interministériel des villes, définit cette activité comme un « processus de création et de réparation du lien social, et de règlement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépendant tente, à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider à améliorer une relation ou de régler un conflit qui les oppose ».