Les PFAS, dits « polluants éternels », ne sont pas uniquement dans l’eau et le milieu naturel, ils sont aussi dans l’alimentation et dans l’air. Ils peuvent, en particulier, se retrouver dans les rejets atmosphériques des installations d’incinération de déchets des collectivités.
Pas de valeurs limites
L’arrêté demandant l’analyse des rejets de PFAS a été publié le 10 novembre. Il prévoit que les opérateurs d’incinérateurs et d’installations de combustion de CSR devront mener des campagnes de mesures, selon des échéances très précises qui s’échelonneront d’octobre 2025 à avril 2028.
Cette campagne de mesures résulte du plan d’action ministériel sur les PFAS mis à jour en avril 2024. Le projet d’arrêté a été mis en consultation cet été. Le texte qui en résulte ne fixe ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Références
- Cliquer ici pour consulter l'arrêté du 10 novembre 2024
Cet article fait partie du Dossier
Micropolluants, PFAS… Comme un poison dans l’eau
Sommaire du dossier
- PFAS : une carte identifie les sites les plus pollués
- Micropolluants : « On prend les collectivités en otage d’un système hyper-permissif »
- Microplastiques dans les sols : une pollution silencieuse
- PFAS dans l’air : une campagne de mesures obligatoire pour les incinérateurs
- Selon Veolia, pas de PFAS (réglementés) dans l’eau potable
- Perfluorés : le gouvernement renforce la surveillance, mais n’impose pas de normes
- Micropolluants : la bombe à retardement
- Pollution aux PFAS : autour de Lyon, des syndicats d’eau contraints à la double peine
- Pollution de l’eau : un contentieux environnemental hors norme !
- Polluants éternels : le scandale qui inquiète les collectivités
- Anne Grosperrin : « Accélérer la transposition de la directive eau potable de 2020 »
- Alerte aux polluants : la régie de l’eau de Grenoble inquiète des rejets d’effluents chimiques
- Polluants éternels : plusieurs services publics locaux sont impactés
Thèmes abordés