Peut-on dire, sept ans après sa création, que l’Agence française anticorrupton a atteint l’âge de raison ?
Nous avons largement passé la phase d’apprentissage ! Nous constatons une prise de conscience grandissante des risques de corruption, notamment dans les collectivités. De multiples actions de sensibilisation ont été menées les concernant, en particulier avec le CNFPT, ce qui nous a permis d’organiser une offre importante de formation. Nous contrôlons aussi une dizaine de collectivités par an et travaillons avec les juridictions financières qui peuvent relayer notre action.
Le rôle de l’AFA s’étend aussi aux grandes entreprises : y a-t-il une différence de prise de conscience entre elles et les collectivités ?
Il y a une vraie différence, notamment parce que le cadre juridique n’est ...
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Gazette des Communes