Depuis 2006, la ville de Quimper propose des monuments funéraires d’occasion, pour les personnes ayant peu de moyens ou souhaitant recycler les pierres tombales. « Il y a trente ans, nous récupérions les pierres en granit ou en kersantite pour en faire des bords de trottoir, des bordures dans les jardins, des escaliers, des petits bancs, indique Daniel Lescoat, conservateur des cimetières depuis une quinzaine d’années. Mais nous en avions beaucoup trop en stock et les monuments partaient à la décharge. »
Le granit poli est arrivé, plus facile d’entretien. Des monuments étaient donc jetés, « c’était du gaspillage, poursuit-il. Et les usagers trouvaient cela dommage ».
Décision est prise de proposer à la revente les monuments récupérés. « Nous avions peur que les gens pensent que la ville ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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Funéraire : le tournant écologique
Sommaire du dossier
- Les rites funéraires polluent aussi, mais à quel point ?
- La crémation par l’eau, mode de sépulture de demain ?
- Des caveaux réhabilités font rimer écologie et économies
- Crématoriums : les caractéristiques techniques évoluent
- Quimper donne une seconde vie aux pierres tombales
- La métropole de Grenoble, territoire test pour l’humusation ?
- Forêts cinéraires : « un texte est nécessaire et urgent »
- Les forêts cinéraires dans le brouillard
- Avec leur cimetière animalier, ces communes qui répondent à un besoin sociétal croissant
- Humusation, aquamation, promession : mais que cachent ces modes de sépulture écolos ?
- Les cimetières à l’heure de la transition écologique
Thèmes abordés