«On ne peut pas faire comme dans les années 60, construire n’importe où, il faut faire attention au cycle de l’eau, il faut faire attention à un urbanisme raisonné et raisonnable, qui consomme moins de gaz à effet de serre, parce que c’est l’intérêt du présent et du futur », expliquait le ministre du Logement, Olivier Klein, sur les ondes radiophoniques, le 2 février, tout en disant ne pas être contre la maison individuelle.
Avec son « oui, mais… », le ministre a pris soin de ne pas tomber dans le piège dans lequel était tombée sa prédécesseure, Emmanuelle Wargon, en octobre 2021. Dans son discours de clôture de la concertation « Habiter la ville de demain », la ministre avait déclaré que les maisons individuelles, « ce modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture pour les relier, [sont] un non-sens écologique, économique et social ».
« Le modèle du pavillon avec jardin n’est pas soutenable et nous mène à une impasse », avait-elle conclu. Rectifiant ensuite le tir, elle avait précisé que l’impasse résidait dans le fait de construire des logements loin des transports, des services, des zones d’emploi, pointant ainsi les limites de la périurbanisation.
Cependant, le mal était fait. Emmanuelle Wargon restera comme la ministre qui
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