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Urbanisme de demain

Le modèle économique des services urbains percuté par la sobriété

Publié le 20/03/2023 • Par Delphine Gerbeau • dans : Actualité Club Techni.Cités, France, Innovations et Territoires

ville-futur
kawano / Adobestock
La sobriété ne se limite pas à une somme d’écogestes de la part des usagers. Elle bouscule aussi le fonctionnement de nos infrastructures collectives, leur financement et leur dimensionnement. Et oblige à repenser le modèle économique des services urbains dans un contexte de raréfaction des ressources. 

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Les nouveaux modèles économiques urbains

Cet article est le premier d’une série issue de l’étude « Les Modèles économiques des services urbains au défi de la sobriété », menée en 2022 par les cabinets Ibicity, Espelia et Partie prenante, avec le soutien de l’Ademe, du Puca et de la Banque des territoires.

En matière de services urbains, la sobriété se traduit par une baisse généralisée et structurelle des volumes consommés par habitant. Cette réduction s’explique en partie par l’évolution des usages et des technologies, comme pour l’eau potable avec des appareils électroménagers plus performants, ou la mobilité avec le développement du télétravail.

Mais ce sont surtout la raréfaction de la ressource et le renforcement de la contrainte réglementaire qui vont l’accé­lérer. La sécheresse et les difficultés d’approvisionnement énergétique liées à la guerre en Ukraine donnent un aperçu de l’ampleur des évolutions à venir. Pour le secteur de l’aménagement, la mise en œuvre du zéro artificialisation nette (ZAN) oblige à réduire drastiquement la consommation de foncier. Idem pour les déchets, où la généralisation des consignes de tri et du biocompostage devrait se traduire par une diminution de moitié des ordures ­ménagères résiduelles.

Baisse des volumes

A la fois subie et voulue, cette tendance à la baisse des volumes se retrouve dans tous les secteurs. La question n’est donc pas de savoir si on est pour ou contre la sobriété, mais comment l’intégrer dans le fonctionnement des services urbains.

C’est là que les choses se compliquent, car le modèle économique des infrastructures urbaines repose, au contraire, sur une croissance continue des volumes, linéaire et prévisible. En provoquant une « inversion de la courbe » des consommations, la sobriété met à mal les économies d’échelle permises par la massification des flux.

Du métro aux égouts en passant par les incinérateurs, les infrastructures urbaines reposent sur une logique de rendement­ croissant : pour obtenir un coût unitaire compétitif, atteindre une masse critique suffisante est indispensable. La baisse de consommation a pour conséquence de dégrader le coût de revient du réseau et provoque une hausse des coûts unitaires, qui se répercute sur l’usager et/ou le contribuable. Les réseaux d’eau et de gaz illustrent ce phénomène.

Sortir de la dépendance

La sobriété bouscule aussi le mode de financement des infrastructures. Construire une route, une station d’épuration ou un réseau de chaleur représente des travaux de plusieurs dizaines de millions d’euros, qui s’amortissent sur plusieurs décennies. C’est la perspective des consommations futures ­– et des recettes associées – qui permet de viabiliser l’investissement.

Mais que se passe-t-il si les volumes consommés diminuent ? La sobriété peut dégrader la rentabilité des infrastructures et accentue le risque de surdimensionnement des réseaux.

Par ailleurs, dans un contexte où les équipements servent moins aux besoins futurs que présents, le principe même du financement par la dette pose question. La sobriété constitue un changement de paradigme dont il faut anticiper les conséquences. Si l’on veut éviter la faillite des services urbains, il devient urgent de sortir leurs modèles économiques d’une dépendance à la hausse des volumes consommés.

Références

« Les Modèles économiques des services urbains au défi de la sobriété », Ibicity, Espelia et Partie prenante, avec le soutien de l’Ademe, du Puca et de la Banque des territoires, septembre 2022.

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