Sommart / Adobestock
Mise en avant dans le dernier rapport du Giec, la sobriété est sur toutes les langues. Ses conséquences sont pourtant déjà visibles sur nos infrastructures. Une tendance qui doit nous amener à revoir radicalement notre façon de gérer celles-ci à l’avenir, faute d’assurer leur rentabilité avec le modèle existant, explique un rapport de recherche paru cette semaine. Le point avec Nicolas Rio, du cabinet de conseil aux collectivités Parties Prenantes et Hélène Delhay, du cabinet de conseil aux collectivités Espelia, co-auteurs du rapport.
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Sobriété : les collectivités locales montrent l’exemple
Dans quel contexte s’inscrit l’étude que vous venez de publier ?
Ce rapport est le 4ème volet d’un travail de recherche sur le long cours que nous avons initié en 2015 sur l’évolution des modèles économiques urbains en partenariat avec l’Ademe, le PUCA et la Banque des territoires. Cela fait donc désormais six ans que nous explorons ce sujet avec nos collègues Isabelle Serfaty, du cabinet de conseil Ibicity, et Clément Fourchy (Espelia).
Ces dix-huit derniers mois, nous nous sommes concentrés sur la question de la sobriété appliquée aux infrastructures. Nous avons délibérément choisi ce sujet car nous nous sommes aperçus que cette ...