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[EDITORIAL] Carrières publiques

Et la corde a cassé

Publié le 09/09/2022 • Par Romain Mazon • dans : A la une emploi, Actu Emploi, France, Toute l'actu RH

©picsfive - stock.adobe.com
Il y a urgence à mettre en place un plan de relance des carrières publiques si l'on veut que le service public continue de fonctionner, tant la désaffection pour les métiers de la fonction publique se confirme.

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La France entière, à la faveur de cette rentrée scolaire, découvre que le métier d’ensei­gnant n’est à ce point plus désirable que nous allons manquer de près de 4 000 profs, dont une partie sera comblée par des candidats sans expérience, sélectionnés après un rapide « job dating ». Et la France entière se demande comment on a pu en arriver là.

Ce que mesure moins « la France entière », c’est que les enseignants ne sont que l’un des métiers de service public qui font face à une grave pénurie de candidats. Il y a bien sûr le manque de professionnels de santé. Mais, là encore, il s’agit d’un service public national, dont chacun, ou presque, peut éprouver l’absence.

Services publics locaux

Il en va autrement des missions et des métiers des collectivités, par définition éclatés au sein des 35 000 communes, des intercos, des départements et des régions. Ce qui empêche une vision nationale des pénuries dans les services publics locaux. Elles sont pourtant bien réelles et concernent de multiples métiers, des conducteurs de bus scolaires aux travailleurs sociaux, en passant par les maîtres-nageurs, les animateurs, les professionnels de la petite enfance, les informaticiens, les juristes, les secrétaires de mairie…

Sonnette d’alarme

Cette désaffection ne date pas d’hier. La sonnette d’alarme a été tirée de longue date par les acteurs publics locaux, car on en connaît parfaitement les causes : un « fonctionnaire bashing » soutenu depuis vingt bonnes années, un gel des rémunérations qui fait qu’un « fonctionnaire qui touchait 1 000 euros en 2010 ne reçoit aujourd’hui que l’équivalent de 820,40 euros » (1), des pressions budgétaires qui diminuent la qualité du service rendu et entament les plus solides vocations, une indifférenciation croissante entre les carrières du public et du privé, mais des écarts de rémunération rédhibitoires… Autant de raisons qui font que, en cette rentrée, la corde a cassé. Les jeunes (et pas qu’eux) se détournent des métiers publics.

Pour les reconquérir, il va falloir du temps, et y mettre les moyens, les plus déterminants étant sonnants et trébuchants. Les récentes revalorisations de carrière n’y suffiront pas. Il est temps que l’Etat donne le signal, pourquoi pas en lançant un plan de relance des carrières publiques ?

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Note 01 « Le travail ne paie pas », Martine Bulard, « Le Monde diplomatique » Retour au texte

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Et la corde a cassé

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Aurcads

12/09/2022 10h02

La critique est facile bien sûr, mais quand on a vu la manière dont la fonction publique était considérée sur tout le début du quinquennat précédent, parfois moquée ; comment on a fait peu de cas de la paupérisation de métiers autrefois « nobles », ou comment factuellement, les agents publics ont été pénalisés ou privés de tout un tas de mesures dont on bénéficié les salariés du privé (PCS, baisses de cotisation, jour de carence etc.) depuis 3-4 ans, finalement la situation actuelle n’est que le résultat logique de cette politique du « toujours moins » pour les fonctionnaires.

De plus, les quelques instances de référence, produisant des documents sensés rendre compte des difficultés de la FP, éludent presque systématiquement la question des rémunérations, ou bien utilisent tellement d’éléments de langage que tout diagnostic un tant soit peu objectif est simplement laissé de côté : ainsi le dernier « rapport sur l’état de la fonction publique » s’est-il principalement illustré par la constante minimisation des difficultés, voire par un déni pur et simple des problèmes, en premier lieu desquels la rémunération des agents, ses incohérences voire injustices (exemple des catégorie B « doublés » par les catégories C à force de distribuer des échelons « gratuits » et de relever le bas des grilles sans relever le reste), comme si la distribution de quelques points d’indices via « PPCR » étalés sur plusieurs années, était un geste significatif pour les agents !
Un rapport qui en devient ridicule de mauvaise foi et de déni, un comble pour un document sensé dresser un état des lieux objectif d’une situation…

Alors oui le changement de ton de ces derniers mois est notable, mais la traduction dans les actes est encore bien faiblarde, donc ce n’est pas en restant sur des calendriers d’application d’améliorations totalement virtuels (50% de PCS obligatoire pour tous les employeurs publics en….2026 !!) ou des distributions de quelques dizaines d’euros, pire en dévoyant la logique des cadres d’emploi dans l’urgence (passage en B de professions qui n’ont rien à y faire : aides-soignants, auxiliaires de puéricultrice) en créant ce faisant, de l’injustice et de l’incohérence, que la situation risque de s’améliorer.

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