Le cimetière animalier de Maizières (1 000 hab.) est le seul de Meurthe-et-Moselle. Créé à la fin des années 90 par un particulier, il a été racheté par la commune en 2010, alors qu’il comptait 80 concessions. Depuis, une quinzaine de nouvelles ont été attribuées, dont cinq en 2020. « Avant la crise sanitaire, c’était une ou deux par an et cette année-là, beaucoup de gens nous ont contactés, même si cela n’a pas toujours abouti à une concession, remarque Caroline Paque, secrétaire de mairie à Maizières. De nombreuses collectivités aussi nous ont appelés pour se renseigner. »
Coût pour les familles
Sur les 22 millions de chiens et de chats dans les familles françaises, environ un million décèdent chaque année. Une trentaine de cimetières animaliers existent, dont une poignée pour l’instant gérée par les communes. Certaines viennent de se lancer, comme Valenton (Val-de-Marne), Châteauroux (Indre) ou Roanne (Loire).
« Les familles prennent conscience que le deuil animalier existe, pointe Nicolas Goossens, directeur du groupe funéraire Generys, chargé du cimetière animalier privé de Villepinte . La crémation est plus habituelle mais certaines familles veulent un lieu de ...
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Gazette des Communes
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Funéraire : le tournant écologique
Sommaire du dossier
- Les rites funéraires polluent aussi, mais à quel point ?
- La crémation par l’eau, mode de sépulture de demain ?
- Des caveaux réhabilités font rimer écologie et économies
- Crématoriums : les caractéristiques techniques évoluent
- Quimper donne une seconde vie aux pierres tombales
- La métropole de Grenoble, territoire test pour l’humusation ?
- Forêts cinéraires : « un texte est nécessaire et urgent »
- Les forêts cinéraires dans le brouillard
- Avec leur cimetière animalier, ces communes qui répondent à un besoin sociétal croissant
- Humusation, aquamation, promession : mais que cachent ces modes de sépulture écolos ?
- Les cimetières à l’heure de la transition écologique
Thèmes abordés