Dans quel contexte le Comité de filière petite enfance a-t-il été créé ?
Ce comité a été annoncé il y a un an par Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des familles. A l’époque, le non-renouvellement des assistantes maternelles inquiétait beaucoup. Aujourd’hui, si elles continuent à faire défaut, l’accueil collectif est lui aussi touché par une pénurie de professionnels. Puéricultrices, auxiliaires, éducateurs de jeunes enfants manquent à l’appel dans beaucoup de collectivités.
Cette pénurie aboutit à abandonner des créneaux horaires, voire à des fermetures définitives de places. Nous sommes dans un paradoxe total : les mille premiers jours sont cruciaux pour l’enfant, tout le monde dit qu’il faut investir dans le secteur, mais on ne trouve plus de professionnels pour s’engager dans ces métiers.
Cela fait des années que l’on attend, en vain, un plan métiers de la filière petite enfance. Comment comptez-vous lever les obstacles ?
Pour avoir bataillé pour sa mise en place, je peux vous assurer que c’est un vrai serpent de mer !
Des tentatives ont eu lieu, mais le secteur est d’une complexité extrême. Il n’y a pas moins de
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