Le 1er décembre, Régions de France a inauguré à Bruxelles son nouveau bureau de représentation auprès des institutions européennes. Ce n’est pas un hasard : l’événement auquel l’association convie commissaires européens et ambassadeurs s’inscrit dans la dynamique de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, du 1er janvier au 30 juin. Tous les six mois, l’un des 27 Etats européens assure cette fonction, selon un calendrier préétabli.
La mission confiée à la présidence est essentiellement d’ordre logistique : elle sera chargée d’organiser et de présider l’ensemble des réunions du Conseil de l’UE rassemblant les ministres européens par domaine d’activité. Dans ce cadre, en suivant l’agenda législatif, la France devra chercher les compromis entre les 27 Etats et le Parlement de Strasbourg. Elle aura aussi l’occasion de « pousser » les sujets qui lui tiennent à cœur. Et d’éclairer le fonctionnement des institutions européennes, le temps d’un semestre.
Une influence sur le processus législatif
Le président délégué de Régions de France, Renaud Muselier (ex-LR), parle d’un « moment charnière » : « A quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne, nous nous donnons, avec ce nouveau bureau, le moyen collectif d’obtenir plus de crédits européens, en lien avec chaque région, et d’avoir une influence directe sur le processus législatif européen. Les régions françaises seront parties prenantes de cette présidence, aux côtés de l’Etat. » Elles sont des partenaires de choix pour ...
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