C’est un triste record qui en dit long sur la désaffection à l’égard de la classe politique en général, et des élus locaux en particulier. Au premier comme au deuxième tour des élections départementales et régionales, les 20 et 27 juin, le premier parti de France, les abstentionnistes, a rassemblé deux tiers des inscrits. Le fait majeur d’un double scrutin marqué, par ailleurs, par une grande stabilité.
Si tous les présidents de région sortants l’ont emporté, ils souffrent d’une légitimité très faible. Devant l’ampleur d’une grève du vote qui, de fait, rétablit une forme de suffrage censitaire, il existe, à défaut de recette miracle, des mesures qui pourraient améliorer la situation. Tour d’horizon.
01 Alléger le millefeuille territorial
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