Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Décentralisation

La mort lente de la démocratie locale

Publié le 24/06/2021 • Par Jean-Baptiste Forray • dans : A la une, France

Logo municipales
Fotolia
Minées par la course au gigantisme et une décentralisation technocratique, les collectivités ne parviennent plus à rapprocher le citoyen de la décision. La grève du vote atteint des sommets himalayesques.

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

Et si le premier responsable de l’abstention abyssale lors du premier tour des élections départementales et régionales du 20 juin s’appelait François Hollande ? Au lieu de réduire le millefeuille territorial, la réforme des grandes régions et des grands cantons menée lors de la mandature précédente a un peu plus obscurci le paysage.

  • Les élections départementales absentes des médias

« Prétendre que Pau est dans la même région que Poitiers, Limoges ou Bressuire, c’est ne jamais être allé en France », taclait le nouveau haut-commissaire au Plan François Bayrou, devant le Sénat à l’automne dernier.

Dans les colonnes de « Libération », ce 22 juin, l’ancien secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la simplification administrative de François Hollande, Thierry Mandon ...

[90% reste à lire]

Article réservé aux abonnés

Gazette des Communes

Mot de passe oublié

VOUS N'êTES PAS ABONNé ?

Découvrez nos formules et accédez aux articles en illimité

Je m’abonne

Cet article est en relation avec le dossier

Thèmes abordés

3 Réagir à cet article
Prochain Webinaire

Mettre en œuvre la protection sociale complémentaire dans les petites communes

de La Rédaction du Courrier des maires en partenariat avec MUTAME

--
jours
--
heures
--
minutes
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

La mort lente de la démocratie locale

Votre e-mail ne sera pas publié

François

25/06/2021 08h55

Pour ma part je m’abstiendrai au deuxième tour et si j’avais su les petits arrangements de deuxième tour des candidats pour qui j’ai voté, je me serais abstenu au premier tour.
Ce qui est en cause, c’est la représentation elle-même.
Les électeurs n’ont d’autre choix que de trier entre les candidats qui leur sont proposés.
Pour être élu, il faut être connu, ou représenter une tendance connue.
Qui fait la notoriété ? Les médias. A qui appartiennent les médias ? A quelques très riches brasseurs d’affaires qui investissent dans des outils souvent déficitaires pour faire l’opinion et pousser des candidats qui leur garantiront un retour sur investissement. Le cas d’Emmanuel Macron est significatif.
La représentation nationale s’est garantie l’indépendance vis à vis de ses électeurs en inscrivant dans les textes de base que « Tout mandat impératif est nul ». On peut promettre est faire le contraire.
Pourquoi choisir entre des candidats qui ne vous représentent pas et qui mettront en place quoi qu’il arrive les programmes dans le vent que la presse présentera comme les seuls capables de maintenir un peu de prospérité, et les seuls conformes à « ce qu’il faut penser ».
Le décalage entre le peuple, ses aspirations, et sa représentation est trop énorme.
Quand des femmes ou des hommes politiques disent que, heureusement on n’a pas posé de référendum sur les sujets de société parce que les réformes souhaités par eux ne seraient pas passées, on ne doit pas s’étonner que ce mépris soit suivi d’un sentiment de trahison et d’un rejet du système en place. Quand on passe par dessus le vote du peuple sur l’Europe en faisant voter par la représentation nationale le contraire de l’expression populaire, on ne doit pas chercher de cause à l’absentéisme.
Mettez en œuvre le RIC réclamé par les gilets jaunes. Vous verrez si l’abstention est aussi forte quand on demande au peuple de s’exprimer sur ce qui le concerne.
Abraham Lincoln a dit : « Un homme d’État est celui qui pense aux générations futures, et un homme politique est celui qui pense aux prochaines élections. »
Pour nous amuser sur les générations futures on parle de développement durable…

henri Tanson

25/06/2021 11h05

Mais non, ça n’est pas Hollande qui a réformé les régions en en fusionnant certaines ; il n’a fait que répondre à la demande de l’UE… de délimiter des « euro-régions », de taille équivalente aux Landers allemands.
Toute la réforme NOTRE vient de l’UE. Et les suivantes, également.
Les communautés de communes qui éloignent les citoyens des décideurs est un peu le début de la fin.
En plus, les décideurs de ces communautés ne sont pas élus et sont de plus en plus souvent des technocrates ou des sociétés privées…
Les citoyens comprennent que leur avis ne compte plus ; les élections ne sont plus que la comédie du pouvoir, comédie de la démocratie. Une fois qu’on a compris, on s’abstient. Au minimum.
Bizarrement, encore un tiers de l’électorat n’a pas bien compris ? Ce sont surtout des vieux qui ne veulent pas voir qu’on a changé de monde…

HERMES

25/06/2021 12h10

Faire porter le poids de l’abstention à François Hollande est très certainement exagéré… En fait le mal est bien plus ancien. J’ai le souvenir d’un député (socialiste) par ailleurs président d’un conseil général qui avait dit de retour dans son assemblée locale qu’il n’était pas d’accord avec un projet de loi porté par M. Mitterrand mais en tant que socialiste il se devait de le voter.

Avec cette anecdote, tout est dit… et on comprend alors les raisons pour lesquelles les citoyens refusent de voter: quoi qu’ils votent, cela ne changera rien.

Enfin, ce système a deux tours permet avant le premier aux différents candidats de dire tout le mal qu’ils pensent de leurs adversaires avant de se rabibocher et de s’embrasser sur la bouche entre les deux tours! Qui peut alors avoir confiance dans ces candidats et dans leurs engagements?

Si on veut que le citoyen retrouve le chemin des urnes, il faut lui redonner confiance dans ses élus et donc mettre un terme à ce système à deux tours… sauf peut-être pour l’élection présidentielle.
Dès lors qu’il n’y a qu’un seul tour, il n’y a plus de possibilité de double langage. Soit on s’associe dès le départ, soit on est concurrents. Il n’y a pas d’autre alternative.

Pour les Départements, la solution est alors simple pour l’élection du président de cette collectivité. Soit ce dernier dispose d’une majorité propre à son groupe, soit il s’associe avec d’autres. Et c’est très bien ainsi. Mais il faut aussi laisser une vrai place à l’opposition, ce qui n’est pas souvent le cas, quelque soit l’assemblée concernée.

Pour les Régions, c’est un peu plus délicat. Je pense qu’il faut supprimer la prime à celui ayant obtenu le plus de voix et donner à chacun une représentation proportionnelle aux nombres de voix avec pour être représenté un taux minimum (10% ?).
Mais de quel pourcentage parle-t-on? des voix exprimées ou avec les votes blancs et/ou nuls?
Il faut donc prendre en compte ces votes blancs et nuls et attribuer un nombre de place proportionnel à ces derniers, en les affectant aux différents groupes ayant atteint le seuil minimum.

Par ce système, on montre que l’on a pris en compte la voix de ceux qui ne se retrouvent pas dans les propositions des candidats. Et qui sait, cela amènera peut-être des citoyens à se rendre vers les urnes?

Mais c’est insuffisant car nombreux sont les électeurs qui pensent que les élus s’en mettent plein les poches. Il faut donc démontrer sur la durée que ce n’est pas le cas.
Ainsi, quand un candidat pourrait être dans une situation de cumul des mandats si sa dernière candidature était retenue, il devrait auparavant mettre un terme à l’un de ses précédents mandats avant de se présenter au vote du peuple.
La seconde condition concerne justement ce cumul. J’ai en tête des élus au sein de conseils municipaux qui se présentent à la fois pour être conseiller départemental et régional. Pas de problème pour qu’ils cumulent les fonctions s’il estime être en mesure de toutes les assumer. Mais il ne doit pas avoir le droit de cumuler les indemnités dans les limites actuelles (voir plus loin).
Restons sur la question du cumul des mandats et des indemnités. La loi NOTRe avait prévu que les élus au sein des syndicats ne percevraient plus d’indemnités… mais quelques années plus tard cela a été de nouveau autorisé. C’est anormal.
Il en est de même pour le cumul de l’indemnité de maire et de président (ou vice-président) d’une intercommunalité.

Le total des indemnités qu’un élu peut percevoir doit donc être réduit de 1,5 fois l’indemnité de base d’un député ou sénateur au seul montant de cette dernière.

Pour terminer, il reste les avantages en nature dont les élus peuvent bénéficier. Ces derniers doivent respecter le cadre de la loi (voir un récent article sur les véhicules mis à disposition des élus…)…
ET chaque année, chaque collectivité doit produire un rapport transmis à la presse et publié en bonne place sur le site de cette dernière (non pas là où il est introuvable comme c’est le cas actuellement lorsqu’on recherche les salaires des dix fonctionnaires les mieux payés), regroupant pour les élus qui y siègent l’ensemble des indemnités, frais de remboursement de charges et autres avantages en nature, tous mandats confondus (sans oublier les députés…).

Je sais, je vais très loin dans mes propos qui pourraient même être perçus comme extrémistes. Mais la situation est grave et jusqu’à présent les élus n’ont fait que flageller les citoyens… sans être efficaces.
Pourquoi alors ne pas tenter cette solution, non pas en prenant quelques points mais en l’adoptant totalement?

Je partage en grande partie les propos de « François » mais j’irai voter car c’est par ce geste que je respecte l’engagement de nos aînés pour que nous ayons ce droit.

Commenter

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur, Nanterre B 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Partager

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement