Installée fin mars, la mission « Agenda rural » a été chargée par la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, de formuler des propositions au Gouvernement pour élaborer un agenda rural français, déclinaison nationale de l’Agenda rural européen, ce que l’Association des maires ruraux de France (AMRF) recommandait déjà depuis l’automne.
A l’occasion de la remise de ce rapport vendredi 26 juillet, la ministre a salué « l’engagement des membres de la mission » pour ce travail « qui va permettre de nourrir l’élaboration de l’agenda rural du Gouvernement et d’apporter des réponses concrètes qui amélioreront la vie quotidienne des habitants des territoires ruraux ».
Elle s’est engagée à ce que l’ensemble des propositions fassent l’objet d’une analyse attentive, approfondie et rapide de la part des services de l’État afin que l’agenda rural du Gouvernement puisse être annoncé et mis en œuvre dans les meilleurs délais, dès le second semestre de cette année.
Mettre fin au sentiment de relégation
La construction de cet agenda rural « s’inscrit dans le prolongement d’une résolution votée par le Parlement européen le 3 octobre dernier en faveur de l’adoption d’une politique spécifique à destination des territoires ruraux de l’Union », comme avait pris soin de préciser le gouvernement dans un communiqué relayé par l’association des maires de France (AMF), pour montrer l’antériorité de cette démarche à la crise des gilets jaunes.
Mais le sentiment de relégation de ces territoires a bien été cristallisé par ce mouvement social : « Aujourd’hui, les territoires ruraux ont le sentiment d’être
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