Un jour ou l’autre, la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel produira ses effets dans la fonction publique territoriale. Trois ans environ, c’est le délai de transposition généralement observé concernant les réformes relatives à la formation professionnelle. Mais nul n’est en mesure de dire aujourd’hui ce qu’il adviendra de ces dispositions.
« Qu’est-ce qui est transposable au modèle de formation de la FPT ? Comment les heures du compte personnel de formation seront-elles monétisées ? Quid de notre « OPCA – organisme principal de formation » qu’est le Centre national de la fonction publique territoriale ? » interroge David Peyret, responsable « formation et développement des compétences » à la métropole du Grand Lyon (59 communes, 9 200 agents, 1,37 million d’hab.).
« Avant, impossible de sortir un parcours »
La formation professionnelle est aussi l’un des chantiers de la réforme de la fonction publique, considérée par le gouvernement comme un « levier majeur de la transformation de l’action publique ». Elle fait à ce titre l’objet d’une mission parlementaire confiée au député de la Vienne Jacques Savatier (LREM) et au sénateur de la Seine-et-Marne Arnaud de Belenet (LREM), chargés de formuler des propositions d’amélioration de la gouvernance, de l’organisation et de l’offre de service du CNFPT et des centres de gestion. Avec en point ...
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