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Développement durable

Les collectivités (ré)encouragées à s’engager dans la démarche « Zéro pesticides », lors d’un colloque à Aix-Les-Bains

Publié le 18/06/2010 • Par Virginie Fauvel • dans : A la une, France

Planète Terre
Getty
C'est à l'occasion du colloque " zéro pesticides" organisé le 14 juin 2010 à Aix-les-Bains, par l'agence de l'eau Rhône et Corse, et l'ASTEE que le ministère du développement durable a annoncé qu'il signera, le 16 juillet 2010, avec les collectivités, l'AMF, l'AMGVF, l'AMRF et l'UPJ notamment, un accord cadre reprenant les grandes lignes de l'axe 7 du plan Ecophyto 2018. La démarche vise à encourager les collectivités, déjà nombreuses dans la démarche, à diminuer voire à se dispenser des produits phytosanitaires, polluants pour les nappes phréatiques, pour l'entretien des parcs et des espaces publics.

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40% des quantités d’herbicides utilisés pour désherber les espaces verts et les voiries se transfèrent vers les cours d’eau. Une moyenne éloquente. La gestion de ces espaces par les collectivités est source de pollution. Raison pour laquelle les organisateurs du colloque « Objectif zéro pesticides dans nos villes et nos villages » qui s’est déroulé le 14 juin 2010, à Aix-Les-Bains, à l’initiative de l’agence de l’eau Rhône-Méditerrannée et Corse et de l’ASTEE ont souhaité mobiliser les collectivités sur cet enjeu majeur qu’est la préservation de l’eau.

Pour les y inciter, un accord cadre sera signé le 16 juillet 2010 entre le ministère du développement durable, l’UPJ, des collectivités et associations de collectivités telles que l’AMF, l’AMGVF… Cet accord déclinera les points développés dans le 7ème axe du plan Ecophypto 2018 (Réduire et sécuriser l’usage des produits phytopharmaceutiques en zone non agricole). 
La démarche « zéro pesticides », qui vise à réduire, voire éradiquer l’usage des produits phytosanitaires pour l’entretien des lieux publics, voiries et espaces verts, n’est pas nouvelle. Elle compte déjà plusieurs adeptes parmi les collectivités : Chambéry, Lyon, Rennes, Grenoble, Aix-Les-Bains, Dijon etc. Mais, en pleine année mondiale de la biodiversité, et à l’heure de l’adoption du projet de loi Grenelle 2 par l’Assemblée nationale, les appels à mobilisation se font plus pressants. 

Les villes se saisissent de ce problème et la réceptivité des usagers est plus grande, se félicite Nicolas Chantepy, délégué Rhône-Alpes de l’agence de l’eau. Ces agences ont pour mission de contribuer à améliorer la gestion de la ressource en eau. Elles perçoivent des redevances dont le produit sert à apporter des aides financières aux actions d’intérêt commun. Pour bénéficier de ces aides financière, les communes de plus de 3.000 habitants, notamment, doivent disposer d’un plan de désherbage alternatif à l’utilisation de pesticides. 

La démarche se fait en 3 étapes : 

  1. Elle commence par un audit des pratiques de désherbage de la commune ;
  2. Elle se poursuit pour la mise en place d’un plan de désherbage : la collectivité détermine des priorités d’entretien en fonction des espaces, identifie les zones à fort risque de transfert des pesticides vers les eaux et préconise des méthodes de désherbage adaptées, voire l’arrêt complet du désherbage ;
  3. Enfin, elle va pratiquer « une gestion différenciée » des espaces urbains selon leur localisation et leurs fonctions. 

« Pas faim », « les yeux qui piquent« 
L’autre enjeux majeur lié à l’usage des pesticides, c’est la santé. S’ils ont plutôt, aujourd’hui, mauvaise réputation, l’Académie de médecine ne leur reconnait toujours pas les effets nocifs qu’on leur prête sur la santé : cancer, maladie, neurologie, augmentations des allergies, perturbations endocrinienne. Aucune certitude n’est permise aux vues des connaissances actuelles,  a affirmé sans ciller le docteur Olivier Surot,de la MSA Alpes du Nord en concluant son exposé, décrié par une partie des congressistes.  
En revanche, les principaux concernés, les agents exposés aux projections, même s’ils revêtent des équipements spéciaux, ressentent souvent les mêmes gênes. Après la pulvérisation, on a  les yeux qui piquent et on n’a pas faim, se rappelle Maurice Canaux, responsable du service parc et jardins de la ville d’Aix-les-Bains, ville dans laquelle le recours aux pesticides n’est plus qu’un souvenir. 

Depuis 2 ans, la ville a mis en place la démarche zéro pesticide. Lors d’une visite dans les serres de la ville, Maurice Canaux explique que la production florale est en production biologique intégrée (PBI) depuis 2007 : Dès la production en serre, nous avons recours aux lâchers d’insectes auxiliaires pour lutter contre les insectes phytophages. Une fois replantés en massifs en ville, les plantes sont protégées contre les pucerons par le lâcher de coccinelle, expose-t-il.

285 hectares d’espaces verts sont ainsi gérés sans pesticide ni intrant. Et, depuis 2008, le service voirie n’utilise plus d’herbicides dans la ville, mais une balayeuse avec des brosses métalliques, des débroussailleuses et des binettes. Ce sont les solutions techniques alternatives aux pesticides : paillage, plantes couvre-sol, le désherbage mécanique, thermique ou manuel. 

A plusieurs reprises, au cours des ateliers, une référence est rappelée :  l’arrêté du 12 septembre 2006. Le texte prévoit qu’après pulvérisation des produits « le délai de rentrée (1) est de 6 heures et, en cas d’application en milieu fermé, de 8 heures. On ne parle jamais de cet arrêté, mais si les collectivités en avait connaissance et respectaient plus cette réglementation, elles seraient obligées de réduire de manière importante voire totale, l’usage des pesticides, fait remarquer un agent de collectivité. 

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Notes

Note 01 Durée pendant laquelle il est interdit aux personnes de pénétrer dans la parcelle ou le produit phytosanitaire a été appliqué Retour au texte

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Kléo de 5 à 7

19/06/2010 12h18

L’Académie de Médecine ne reconnaît aucune maladie qui ferait ombrage aux lobbies…

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