La semaine qui s’est écoulée a été encore sous le signe des économies et de la recherche de marges de manœuvres. Face à la baisse des dotations, les communes n’hésitent plus à se regrouper et constituer une commune nouvelle : Formule plus ou moins gagnante selon le palmarès exclusif réalisé par la Gazette des communes en collaboration avec la start-up Simco, spécialisée dans les simulations des dotations et de la fiscalité. Pourtant, la méthode de calcul de lissage des taux n’est pas la plus encourageante qui soit, comme se sont rendues compte les communes candidates au regroupement.
Ce recul des ressources a également poussé les parlementaires à autoriser la création d’une enquête parlementaire sur l’impact de cette baisse sur les investissements locaux. La situation est tellement critique comme à Givors par exemple, que certains élus n’ont pas hésité à ériger une guillotine en place publique pour symboliser la « décapitation » financière de leur commune ! Quant au département du Nord, il a tout simplement menacé de demander sa mise sous tutelle au préfet. Qui l’a refusée.
D’autres tentent de capter toutes les ressources encore disponibles. Pour certaines d’entre elles, il ne reste plus beaucoup de temps : à peine une quinzaine de jours pour les répartitions dérogatoires du FPIC et un mois pour solliciter l’aide du CNDS. Mais les collectivités qui veulent changer les choses en profondeur, se penchent de plus en plus vers la valorisation active du patrimoine. Jean Christophe, directeur général de PBB a expliqué lors d’un grand entretien sur le site les recettes pour parvenir à générer des ressources avec son patrimoine, sans forcément vendre les bijoux de famille. A méditer…