Peut-on vraiment parler d’un « mouvement tiny house » ?
Depuis quelques années, et surtout depuis l’après-covid, on observe un attrait pour cet habitat mobile. Il prend des formes diverses, entre des remorques de type agricole qui peuvent faire jusqu’à 35 -40 mètres carrés, des micro-maisons en ossature bois qui touchent le sol, des tiny houses sur pilotis.
Entre 2013 et 2019, dans le cadre du projet de recherche que je mène, on a dénombré environ 1000 articles de presse sur le sujet, soit autant qu’entre 2020 et 2022, ce qui montre l’intérêt pour le sujet. De plus en plus de constructeurs se sont positionnés sur ce créneau, on en a dénombré jusqu’à 160, beaucoup dans le nord-ouest de la France. On voit aussi de plus en plus de ...
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Gazette des Communes
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Penser le logement autrement
Sommaire du dossier
- La vision de l’habitat de demain se décline aujourd’hui
- « Les tiny houses ont besoin de sortir du flou juridique »
- Penser le logement autrement
- Habiter autrement : l’âge de raison de l’habitat participatif
- En plein essor, tiny houses et yourtes doivent encore convaincre les élus
- Des « tiny houses », mini-maisons sur roues, servent d’hébergement d’urgence à des mères isolées
- Habitat alternatif : « la tiny house pose surtout problème en zone agricole »
- L’habitat partagé, une solution au mal-logement et à l’isolement des familles monoparentales
- « L’habitat partagé peut se développer dans des tissus urbains traditionnels »
- L’habitat participatif en voie d’institutionnalisation
- Accompagné, partagé, inséré, l’habitat au centre de la prévention de la perte d’autonomie