Pour les huit locataires de la Villa Médéa, à Château-Arnoux-Saint-Auban (5100 hab., Alpes-de-Haute-Provence), ce 14 décembre, la journée démarre comme chaque matin par le petit-déjeuner, préparé avec soin dans la salle à manger par Muriel, 53 ans, maîtresse de maison. Il est aux alentours de 9h et le calme règne autour de la table. Deux camarades sont déjà partis en promenade. Le doyen, André, 93 ans, est encore un peu dans les vapes, il est somnambule. Pierre, 72 ans, est plongé dans la lecture du journal local. « Ça va impeccable », salue ce dernier, originaire de Forcalquier.
« Entièrement libres »
« J’ai perdu ma femme et mon fils. Ici, j’ai de la compagnie. Je suis content, ça a changé ma vie », explique-t-il, tout de ...
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Gazette des Communes, Club Santé Social
Cet article fait partie du Dossier
Quel logement pour garder son autonomie, en vieillissant ou face au handicap ?
Sommaire du dossier
- Pour accompagner le vieillissement de la population, la nécessité d’adapter les logements
- L’habitat inclusif amené à se développer
- L’habitat inclusif a du mal à trouver sa place
- Habitat inclusif : « On arrive progressivement à un cadre »
- Habitat inclusif : une définition récente mais un concept déjà expérimenté
- Habitat inclusif : « il y a un avant et un après loi Elan »
- Résidence autonomie : la rénovation des bâtiments, un défi pas insurmontable
- Habitat inclusif : maintenant, il faut passer à la généralisation
- « Le concept de l’habitat inclusif devrait apporter des solutions nouvelles »
- La résidence autonomie, un modèle à revoir
- Habitat inclusif : huit locataires séniors contre l’isolement
- « Vieillir chez soi, ce n’est pas forcément rester chez soi »