L’alerte sur les PFAS a été donnée au printemps 2022 par une enquête des journalistes de « Vert de rage ». Elle avait révélé des niveaux alarmants de perfluorés dans l’eau potable (mais aussi dans l’air, le sol et le lait maternel) au sud de l’agglomération lyonnaise (Pierre Bénite), où sont présentes de nombreuses industries chimiques (dont Arkema et Daikin). Ces perfluorés aux propriétés antiadhésives et hydrofuges, utilisés dans les vêtements imperméables ou les emballages alimentaires, sont extrêmement persistants dans l’environnement, d’où leur surnom de « polluants éternels ».
Comme d’autres communes proche du Rhône, la communauté de communes du pays Mormantais (11 commues, 30 000 hab.) s’est inquiétée de cette pollution suite à ce documentaire et a lancé des analyses. « Nous avons ...
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Gazette des Communes
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Micropolluants, PFAS… Comme un poison dans l’eau
Sommaire du dossier
- PFAS : une carte identifie les sites les plus pollués
- Micropolluants : « On prend les collectivités en otage d’un système hyper-permissif »
- Microplastiques dans les sols : une pollution silencieuse
- PFAS dans l’air : une campagne de mesures obligatoire pour les incinérateurs
- Selon Veolia, pas de PFAS (réglementés) dans l’eau potable
- Perfluorés : le gouvernement renforce la surveillance, mais n’impose pas de normes
- Micropolluants : la bombe à retardement
- Pollution aux PFAS : autour de Lyon, des syndicats d’eau contraints à la double peine
- Pollution de l’eau : un contentieux environnemental hors norme !
- Polluants éternels : le scandale qui inquiète les collectivités
- Anne Grosperrin : « Accélérer la transposition de la directive eau potable de 2020 »
- Alerte aux polluants : la régie de l’eau de Grenoble inquiète des rejets d’effluents chimiques
- Polluants éternels : plusieurs services publics locaux sont impactés
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