Les solutions de bacs réemployables pour la restauration collective se multiplient : inox « micro-ondable », barquettes empilables, les gammes s’étoffent en formats. Après les recherches sur les matières les plus inertes (inox, verre et porcelaine, voir le « Livre blanc, acte 2 » [2022] d’Agorès, l’association nationale des directeurs de la restauration collective), ce sont les solutions de fermeture qui font l’objet d’innovations (thermo-scellage avec film plastique, joint de silicone, couvercle avec ou sans valve…), ainsi que celles de marquage des contenants et de traçage de leur contenu. De la simple étiquette hydrosoluble au marquage RFID (radio-étiquettes) pour un suivi entièrement informatisé du bac, jusqu’à son retour en cuisine.
Contenants lavables
Pour ses livraisons à domicile, Fontenay-sous-Bois (53 600 hab., Val-de-Marne) a adopté le couvercle vitré sur bac inox, scellé par un bandeau de papier, qui sert aussi d’étiquetage. La machine de scellement de Restopack est assez compacte pour être intégrée en cuisine. « Fini le film plastique, la présentation est plus qualitative et, surtout, le bac est plus facile à ouvrir pour les personnes âgées » témoigne, satisfait, Maxime Cordier, responsable de la restauration.
Pour stimuler les propositions des fabricants, les collectivités se sont regroupées. C’est ainsi que le groupe de recherche sur les matériaux Recolim (réemploi des contenants alimentaires), initié en 2019 entre le Syrec, Siresco et Sivuresc (trois syndicats pour la restauration collective d’Ile-de-France rassemblant 22 communes et 734 000 hab), dans le cadre des groupes de travail des associations Agorès et Restau’co, s’est muté en
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Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
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