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Temps de travail

Le travail à temps partiel dans la fonction publique késako?

Publié le 03/10/2023 • Mis à jour le 27/09/2023 • Par Véronique Bouhour • dans : Actu Emploi

Clé, solution symbole
Ra2 studio/AdobeStock
La demande de service à temps partiel est "de droit" dans quelques cas. Sinon, il vous faut obtenir l'autorisation de votre employeur. Agents territoriaux concernés, effets sur la rémunération, la situation administrative, la carrière, la retraite... On vous explique.

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Travailler à temps partiel : un « choix » de l’agent

Par définition, le travail à temps partiel résulte toujours d’un choix de l’agent public. C’est lui qui en fait la demande à son employeur. L’agent à temps partiel est réputé occuper un emploi à temps complet, prévu pour une durée de travail de 35 heures par semaine. Mais il a choisi de travailler moins de 35 heures. Le temps partiel s’oppose ainsi au temps plein.

Ne confondez pas « temps partiel » et « temps non complet »

  • Le temps non complet (appelé « incomplet » dans la fonction publique de l’Etat), en revanche, ne procède pas d’un choix de l’agent. Imposé par l’employeur public, il correspond à des emplois créés pour satisfaire les besoins des services. La caractéristique de ces emplois est de ne pas être à temps complet. L’agent occupant un tel emploi n’a pas eu son mot à dire. La notion de temps non complet s’oppose ainsi à celle de temps complet.

Le temps partiel s’exprime en pourcentage du temps plein (quotité). Dans la fonction publique, il ne peut être inférieur au mi-temps. 

Distinguer temps partiel sur autorisation et temps partiel « de droit »

Il importe de distinguer ces deux dispositifs, différents sur des points essentiels : 

  • les bénéficiaires,
  • la quotité autorisée,
  • la décision de l’administration
  • les conséquences sur la retraite notamment.

Le temps partiel sur autorisation

Vous souhaitez travailler à temps partiel pour passer plus de temps avec votre progéniture, vivre une vie d’artiste, boursicoter ou toute autre raison qui ne regarde que vous, y compris pour créer ou reprendre une entreprise. Votre employeur peut vous l’accorder, sous réserve des nécessités de service et de l’organisation de l’aménagement du temps de travail dans la collectivité. 

Particularités du temps partiel sur autorisation

  • Seuls les agents à temps complet (fonctionnaires titulaires et stagiaires, et contractuels) sont susceptibles d’en bénéficier.
  • La quotité demandée doit être comprise entre 50% et 90% d’un temps plein.
  • L’administration peut vous dire non. Elle doit alors vous convoquer à un entretien avant de notifier son refus, qui doit être motivé (en cas de litige, l’agent peut faire appel à la commission administrative paritaire).
  • La pension de retraite risque d’être réduite. En effet, la durée de service retenue pour la liquidation de la pension sera celle effectivement travaillée. Le montant de la pension sera donc moins important que si l’agent avait travaillé à temps plein. La solution est de surcotiser (si vous en avez les moyens). Notez que la demande de surcotisation doit être faite en même temps que celle du temps partiel. Attention, la possibilité de surcotiser n’existe pas pour les contractuels (lire l’encadré).

Le temps partiel de droit

L’agent public dispose d’un « droit » au temps partiel dans cinq situations familiales ou personnelles, exclusivement (article L612-3 du CGFP) :

  1. la naissance d’un enfant (à n’importe quel moment, jusqu’à son troisième anniversaire),
  2. l’adoption d’un enfant (de même, pendant 3 ans à compter de l’arrivée au foyer de l’enfant adopté),
  3. la nécessité de donner des soins à son conjoint, un enfant en charge ou un ascendant,
  4. si vous êtes handicapé,
  5. dans le cadre d’un congé de solidarité familiale ou de proche aidant.

Particularités du temps partiel de droit

  • Les contractuels à temps non complet sont exclus du cercle des bénéficiaires.
  • La quotité demandée s’échelonne de 50 % à 80 % d’un temps plein.
  • Concernant la retraite, aucun problème : inutile de surcotiser, le temps partiel étant considéré comme un service à plein temps pour la liquidation de la pension.

Voilà, vous savez l’essentiel. On pourrait s’arrêter là et vous inciter à interroger le service du personnel ou les RH sur les règles précises applicables dans votre collectivité, en particulier.

En effet, le temps partiel n’est possible que si ses modalités d’exercice sont prévues par une délibération de l’assemblée de la collectivité territoriale. Or celles-ci peuvent varier sensiblement d’une collectivité à l’autre, l’employeur disposant, dans le cadre légal, d’une certaine latitude pour, par exemple, fixer la durée du temps partiel, la quotité demandée, etc.

Ces tableaux présentent succinctement le cadre légal du temps partiel.

TEMPS PARTIEL DE DROIT
Titulaires et stagiaires Contractuels
Motifs de la demande Raisons personnelles ou familiales (listées par l’article L612-3 du CGFP)
Bénéficiaires A temps complet en activité ou en service détaché employés dans la collectivité depuis plus d’un an de façon continue à temps complet ou en équivalent temps plein.(*)
Exclusions Les contractuels à temps non complet 
Quotité Entre 50% et  80% d’un temps plein

 

TEMPS PARTIEL SUR AUTORISATION
Titulaires et stagiaires Contractuels
Motifs de la demande Raisons de convenances personnelles, y compris création ou reprise d’entreprise
Bénéficiaires A temps complet en activité ou en service détaché Employés dans la collectivité depuis plus d’un an de façon continue à temps complet ou en équivalent temps plein (*).
Exclusion Les fonctionnaires titulaires, stagiaires et les contractuels à temps non complet
Quotités Entre  50 et 90%  d’un temps plein

(*) L’ancienneté du contractuel est décomptée à partir de la date à laquelle la décision de recrutement dans la collectivité a pris effet, même si, depuis, l’engagement a été renouvelé.

Notez que le temps partiel n’est pas autorisé pour les stagiaires dont le statut prévoit l’accomplissement d’une période de stage dans un établissement de formation ou dont le stage comporte un enseignement professionnel.

Comment rédiger la demande de temps partiel

Tout d’abord, demandez aux RH de vous transmettre un formulaire de demande de temps partiel. A défaut, adressez leur une lettre ou un email, en mentionnant :

  • la date d’effet souhaitée
  • la durée
  • la quotité souhaitée
  • le mode d’organisation de votre activité (quotidien, hebdomadaire, mensuel ou annuel)
  • Pour le temps partiel de droit, n’oubliez pas de joindre les justificatifs (acte de naissance, carte d’invalidité, etc.).

Dans le cas d’un temps partiel sur autorisation, n’oubliez pas d’indiquer votre souhait de surcotiser pour la retraite, le cas échéant.

La demande doit généralement être présentée à l’employeur deux mois avant la date d’effet souhaitée. Il en sera de même si vous (ou l’employeur) souhaitez modifier par la suite les conditions de travail.

Le temps partiel est accordé pour une période comprise entre 6 mois et un an, et renouvelé par tacite reconduction ou, mieux, par demande et réponse expresses, dans la limite de trois ans. Ensuite, il peut éventuellement être renouvelé, mais uniquement sous la forme expresse.

A noter, le temps partiel doit faire l’objet d’un arrêté de l’autorité territoriale mentionnant les dates, durée, quotité, et les éléments justificatifs (nom, prénom, date de naissance de l’enfant, etc.). C’est essentiel pour la constitution du dossier de retraite.

Anticipez les conséquences sur le salaire, les congés, la retraite

Votre rémunération. Elle sera fonction de la quotité retenue, sauf pour 80% (6/7) et 90% (32/35).

Quotités de temps partiel pouvant être attribuées Rémunération
90% du temps plein 32/35e (≈ 91%)
80% du temps plein 6/7e du temps complet (85,7%)
70% du temps plein 70% du temps complet
60% du temps plein 60% du temps complet
50% du temps plein 50% du temps complet

Cette proratisation s’applique également à la nouvelle bonification indiciaire NBI, aux primes et indemnités et au supplément familial de traitement (SFT), sans être inférieure au montant minimum versé aux fonctionnaires à temps plein.

En cas d’annualisation du temps partiel, la rémunération est lissée sur l’année : l’agent percevra la même rémunération chaque mois, quelle que soit la quotité de travail effectuée.

Le temps partiel et la retraite, attention !

Pour la constitution du droit à pension et le calcul de la durée d’assurance, les périodes à temps partiel SUR AUTORISATION sont comptabilisés comme du TEMPS PLEIN. Ainsi, une année à temps partiel ou à temps non complet, quelle que soit la quotité de travail, compte pour 4 trimestres.

Pour le calcul du montant de la pension (durée de service) qui vous sera servie, ces périodes sont prises en compte au prorata de la quotité de travail. Ce qui va modifier le montant de la pension versé au final. Par exemple, travailler un an à 80 % compte 10 mois. Certes, il est possible de surcotiser (cotiser à la retraite de base sur la base de la rémunération à temps plein). Mais primo, il faut en avoir les moyens, deuxio, le bénéfice réel mérite réflexion.

La réforme des retraites 2023 a modifié les règles de la durée de service nécessaire pour obtenir une retraite liquidée à taux maximal.

Les effets du temps partiel sur les congés, la carrière, les heures supp.

  • Congés annuels : vous avez droit à cinq fois les obligations hebdomadaires de service, comptés en jours ouvrés.
  • Congé de maladie, longue maladie, longue durée : vous percevez un traitement (plein traitement ou demi-traitement) proratisé selon la quotité du temps de travail à temps partiel.
  • Congé de maternité ou de paternité : le service à temps partiel est suspendu et les agents retrouvent les droits afférents à leur temps de travail initial.
  • Avancement et promotion interne : les périodes à temps partiel sont considérées comme du temps complet.
  • Nombre d’heures supplémentaires : il est plafonné mensuellement. La formule pour le calculer : 25 (heures) X par la quotité de temps partiel effectué. Ainsi, un agent à 80%  peut effectuer 20 heures supplémentaires au maximum sur un mois.  Les heures supplémentaires sont payées comme des heures complémentaires. Le mode de calcul : (montant annuel brut du salaire) / (52 x nombre réglementaire d’heures par semaine).
  • Cumul d’activités : possible, dans les conditions prévues pour les agents à temps complet.
  • Conditions de prise en charge des frais de transport domicile – travail et des frais de déplacement : identiques à celles exigées d’un agent à temps plein.

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