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[édito] Fonction publique

Le goût des autres

Publié le 09/06/2023 • Par Romain Mazon • dans : France, Toute l'actu RH

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T. Olson / Adobestock
Le statut général de la fonction publique va fêter ses 40 ans. Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas lui qu’il faut mettre en cause pour comprendre la crise des vocations, mais la manière dont il est appliqué, et parfois dénaturé par certaines réformes.

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En quarante ans, la loi « Le Pors », qui fonde le statut des fonctionnaires, leurs droits et, il ne faut pas l’oublier, leurs obligations, aura été modifiée 52 fois. Les textes qui encadrent les trois fonctions publiques auront, eux, connu 278 changements. Après cela, qui peut encore sérieusement ­soutenir que le statut est « rigide » ou même « obsolète » ?

Pourtant, aujourd’hui encore, cet édifice est jugé responsable de la crise des vocations dans le secteur public. Si les jeunes se détournent des carrières publiques, c’est parce qu’ils ne se projettent plus dans un emploi à vie, « garanti » par le statut, nous assène-t-on.

Dénigrement des fonctionnaires

C’est oublier deux choses. D’abord, aucun fonctionnaire n’en est « prisonnier » et un employeur public peut parfaitement se séparer d’un agent insuffisant, à condition d’un peu de courage politique. Ensuite, si la garantie de l’emploi pouvait séduire par le passé, il n’en va plus de même depuis le profond décrochage des rémunérations des fonctionnaires.

Pour comprendre la crise des vocations, ce n’est donc pas le statut qu’il faut mettre en cause, mais la manière dont il est appliqué, et parfois dénaturé par certaines réformes. Le dénigrement constant des fonctionnaires n’est pas, non plus, étranger à la crise. « Depuis la fin du XIXe siècle, je n’ai pas identifié un seul discours qui ne s’attaque pas au “trop grand nombre de fonctionnaires” », nous disait l’historien ­Emilien ­Ruiz.

Quels moyens pour les services publics ?

Or rien ne permet une telle affirmation, tant qu’on ne la corrèle pas à une quantité et à une qualité de service rendu. Ce débat du périmètre des services publics et des moyens que la Nation y consacre, esquivé depuis presque quarante ans, doit être remis sur la table. Les principes qui le sous-tendent – intérêt général, égalité d’accès, continuité… –, eux, ne sont pas ouvertement contestés.

Ils incarnent même ce goût des autres que revendiquent de nombreux jeunes candidats en quête de sens dans leur accomplissement professionnel. Ils seront au cœur du colloque que « La Gazette » organise, avec « emploipublic.fr », le 22 juin, pour dessiner les services publics dans quarante ans. Un colloque à suivre en direct sur le site de « La Gazette », à partir de 16 h 30.

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