Parmi les 234 villes retenues dans le programme Action cœur de ville (ACV), Bayonne détonne. En déprise, avec un centre-ville en dévitalisation, ces qualificatifs ne correspondent pas à l’image de la cité basque plantée à la confluence de la Nive et de l’Adour, entourée de remparts et passée de 39 000 habitants dans les années 90 à 52 000 aujourd’hui. Une ville immanquablement liée aux célèbres fêtes attirant, chaque année, plus d’un million de personnes fin juillet et qui conditionnent son aménagement urbain de façon globale.
Sylvie Durruty, première adjointe au maire de Bayonne
« Bayonne n’a pas le profil type du programme, reconnaît Sylvie Durruty, première adjointe au maire [LR] de Bayonne, notamment chargée du commerce et de l’attractivité territoriale. C’est l’histoire d’une ville qui a du succès mais est menacée par la rançon de sa gloire. Notre fil conducteur est de trouver l’équilibre entre l’attractivité, le rayonnement et la qualité de vie des habitants. » Les manifestations régulièrement organisées, comme celle du 1er avril, pour alerter sur la hausse des prix de l’immobilier et la difficulté croissante à se loger, montrent que la bonne combinaison est complexe à trouver, malgré un taux de 26 % de logements sociaux.
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Gazette des Communes
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Action Coeur de ville, le bilan
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