Courbevoie. Quartier des affaires. La nouvelle tour Saint-Gobain trône à 165 mètres et célèbre le triomphe de l’acier, du béton et du verre. A ses pieds, le pavillon de l’Iris accueille deux modestes restaurants. Une structure 100 % bois avec des poteaux en épicéa, des parois et des planchers faits de caissons en CLT, des brise-soleil en mélèze.
Ce mariage de la carpe et du lapin envoie des messages contradictoires : la bonne tenue des méthodes de construction du vingtième siècle, l’ambition affichée des biosourcés… et une complicité qui n’était pas forcément recherchée, mais qui commence à prendre ses marques.
Techniquement, tout a été testé ou presque
Sur le papier, on peut tout faire en bois, y compris des immeubles de grande taille. Dans les faits, les questions de coûts, de savoir-faire ou de sécurité incendie poussent aujourd’hui les maîtres d’ouvrage et les constructeurs à miser sur la mixité bois-béton.
Retour à Courbevoie. En 2016, l’établissement public Paris La Défense (42 000 hab., Hauts-de-Seine) lance un concours pour construire ces restaurants au-dessus de plusieurs étages de parkings. « C’était un défi technique puisqu’il ne fallait pas ajouter de charge ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Cet article fait partie du Dossier
Le secteur du bâtiment touche enfin du bois
Sommaire du dossier
- « Convaincre que le bois est le matériau du futur »
- Construire en bois : on cherche encore du conseil
- La construction en bois s’enracine dans les territoires
- Construction bois : et maintenant les petites communes
- Comment accélérer le développement de l’usage du bois dans la construction
- Construction bois : toujours plus haut
- Démontrer qu’une filière bois locale est possible
- La construction bois s’impose dans le paysage
- Nantes Métropole veut tripler le bois dans la construction d’ici 2025