La pollution de l’eau par les pesticides est loin d’être un problème nouveau… mais elle connaît un rebondissement à travers la question des métabolites, ces molécules qui résultent de la dégradation des pesticides dans l’environnement. Ils sont, en effet, massivement présents dans le milieu naturel et peuvent être également dangereux.
Jusqu’ici, ils ont insuffisamment été pris en compte, du fait des limites des techniques d’analyse et d’un manque de contraintes réglementaires. Des seuils à respecter ont bien été fixés pour les micropolluants dans la directive 98/83/CE « relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine » : 0,1 microgramme par litre (µg/l) par substance individuelle et 0,5 µg/l pour la somme de ces molécules.
Cependant, cette réglementation portant sur les pesticides et leurs « métabolites pertinents » comportait un flou juridique, puisque certaines de ces molécules présentaient des risques, d’autres non.
L’Etat a finalement demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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