De longue date, Cornelia Findeisen cultive son tempérament d’aventurière. C’est ainsi que, tout juste sortie de l’adolescence, elle part en train et bateau au Maroc et en Algérie, dans le cadre de chantiers de jeunesse de l’Unesco. Ou qu’à sa sortie de l’ENA, elle obtient de pouvoir postuler dans des ministères français, sur des postes alors inaccessibles aux ressortissants étrangers. « J’ai effectué ma scolarité en Allemagne dans une école alternative où j’ai appris que l’on n’avait pas besoin de tout réussir, mais que l’on pouvait tout tenter », avance-t-elle aujourd’hui en guise d’explication.
Ce mantra est resté une ligne directrice tout au long de sa carrière. Ce sont des études d’arabe qui l’ont conduite en France en 1996, pays dont elle a depuis obtenu la nationalité. Diplômée de gestion, elle travaille deux ans comme consultante avant de tenter, par défi, le concours de l’ENA, par une voie d’accès alors spécifique aux Allemands.
Après cinq ans dans la fonction publique d’Etat, où elle exerce au ministère de l’Ecologie puis au ministère des Transports, elle se voit proposer par Michel Delebarre un poste de DGA à la CU de Dunkerque. « J’ai acheté un “Que sais-je” sur les collectivités territoriales, un univers que je ne connaissais pas, et, munie de ce bagage, j’ai pris mes fonctions, d’abord orientées sur la coopération internationale décentralisée », se souvient-elle.
Enthousiaste
Suivent des fonctions de DGA au conseil départemental de la Loire sur la modernisation, l’évaluation et la prospective, puis de DGA à la CA de Pau.
« Dès ma sortie de l’ENA, j’ai accepté des missions sur lesquelles j’étais novice, en me disant que même si rien n’était gagné, je pouvais y arriver. J’ai connu beaucoup d’échecs, qui m’ont autant
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