Depuis la crise sanitaire, la fermeture des restaurants et le télétravail ont dopé les livraisons de repas à domicile, notamment dans les grandes villes. A vélo, à scooter et même depuis peu en voiture, l’armée de coursiers des plateformes de mise en relation (Deliveroo, Uber Eats, Just Eat, etc.) n’a fait que grossir. Avec sa cohorte de nuisances : bruit, pollution, stationnement sauvage, non-respect du code de la rue et de la route.
Selon une étude de l’institut Nielsen, la part des Français qui ont recours aux applications de livraison de repas a doublé pendant le premier confinement, passant de 6 % avant la pandémie de Covid-19 à 12 %. Pour se stabiliser à 10 % à la rentrée 2020.
Le plus vite possible
Au deuxième confinement, en vigueur depuis l’automne 2020, les livreurs, payés à la tâche, ont repris du service de plus belle, sacs isothermes sur le porte-bagages pour livrer le plus de repas possible, le plus vite possible. Si une partie d’entre eux sillonne les villes à vélo, plats chauds dans le sac à dos, une autre circule à scooter « et même en voiture », constate Sébastien Cote, adjoint au maire (PS) de Montpellier.
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