Comme un cri dans le désert, sur fond d’une crise sanitaire qui rend inaudible tout autre sujet … Le 17 janvier 2018, le gouvernement décidait de ne pas transférer l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes. Et en conséquence, de réaménager la plateforme aéroportuaire existante. A l’époque, le Premier ministre Edouard Philippe avait évoqué « des compensations exemplaires » pour les communes et les riverains de l’aéroport.
« Trois ans plus tard, nous sonnons l’alarme », résume Aude Amadou, la députée (LREM) de la circonscription, en compagnie d’élus de communes riveraines de l’aéroport : Jean-Claude Lemasson (DvG), Sandra Impériale (DvC) et Hervé Neau (DvG), respectivement maires de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu (3 900 hab.), de Bouguenais (19 300 hab.) et de Rezé (41 400 hab.).
Point mort
« Entre atermoiements et indécisions, nous en sommes quasiment au point-mort », lance le premier, édile d’une commune qui figure en bout de piste de Nantes-Atlantique. Certes, une
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Gazette des Communes