Vu du ciel, deux paysages, deux ambiances. Côté nord, un aéroport et sa piste de 2 900 mètres de long. Côté sud, le Lac de Grand-Lieu, deuxième réserve ornithologique de France après la Camargue. Et, comme coincée entre les deux, la commune de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, 3 857 habitants, à 15 kilomètres au sud-ouest de Nantes.
Une semaine après la décision du gouvernement d’abandonner le transfert de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes, le maire Jean-Claude Lemasson est « toujours révolté mais passé en mode action. En revanche, les habitants eux, restent dans la révolte, fautes de perspectives au regard de ce qu’a annoncé le Premier ministre. » Il fait référence à l’aménagement de l’aéroport, en particulier à l’allongement – côté Saint-Aignan et en partie sur le territoire de ...
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Gazette des Communes
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