Le Covid-19 vide les bus, métros, trams et trains, et rien ne dit que la clientèle perdue reviendra. Erosion des recettes « voyageurs » ainsi que du versement mobilité (VM), qui financent ces services : la crise sanitaire fait voler en éclats le modèle économique du secteur, où les marges sont réduites et les subventions élevées.
Pour ne pas réduire l’offre ou les investissements, les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) se battent avec l’Etat pour compenser les pertes, estimées à 3 milliards d’euros à fin 2020 : 2 milliards de recettes « voyageurs » envolés et 1 milliard de rentrées fiscales (VM) volatilisé sous l’effet du chômage partiel. Un trou qui pourrait se creuser l’an prochain et auquel la loi de finances rectificative pour 2020 n’apporte qu’une ...
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